Personnes immigrantes
Taux d'emploi
Selon le sexe
En 2023, au Québec, le taux d’emploi des femmes immigrantes de 15 ans et plus était inférieur à celui des hommes immigrants (60 % c. 70 %). Chez les personnes non immigrantes, on note également une différence selon le genre, en faveur des hommes.
L’écart entre le taux d’emploi des femmes et celui des hommes était significativement plus grand parmi les personnes immigrantes que parmi les personnes non immigrantes (11 points c. 4,8 points).
Selon le statut d’immigration
Le taux d’emploi des femmes immigrantes était semblable à celui des femmes non immigrantes.
Chez les hommes, le taux d’emploi des immigrants était supérieur à celui des hommes non immigrants.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Taux d’emploi.
Taux d'activité
Selon le sexe
En 2023, chez les personnes immigrantes, le taux d’activité des femmes de 15 ans et plus était inférieur à celui des hommes (64 % c. 75 %).
C’est également le cas chez les personnes non immigrantes.
L’écart entre les femmes et les hommes était plus important chez les personnes immigrantes que chez les personnes non immigrantes (11 points c. 6 points).
Selon le statut d’immigration
Le taux d’activité des femmes immigrantes était supérieur à celui des femmes non immigrantes (64 % c. 61 %).
On fait un constat semblable chez les hommes.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Taux d'activité.
Taux de chômage
Selon le sexe
En 2023, au Québec, le taux de chômage des femmes immigrantes de 15 ans et plus se situait à environ 7 %, un taux qui ne diffère pas significativement de celui des hommes immigrants.
Chez les personnes non immigrantes, on note plutôt que le taux de chômage des femmes était inférieur à celui des hommes.
Le statut d’immigration est associé à la présence d’un écart entre les femmes et les hommes en matière de taux de chômage.
Selon le statut d’immigration
Le taux de chômage des femmes immigrantes était supérieur à celui des femmes non immigrantes (7 % c. 3,1 %).
On fait un constat semblable chez les hommes.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Taux de chômage.
Durée réelle du travail
Selon le sexe
Au Québec, en 2023, chez les personnes immigrantes salariées, la durée réelle du travail par année des femmes était moins élevée que celle des hommes (1 513 heures. c. 1 744 heures).
C’était également le cas chez les personnes non immigrantes.
L’écart entre les femmes et les hommes était moins élevé chez les personnes immigrantes que chez les personnes non immigrantes (232 heures c. 286 heures).
Selon le statut d’immigration
En 2023, la durée réelle du travail par année des femmes immigrantes était plus élevée que celle des femmes non immigrantes (1 513 heures c. 1 458 heures).
Chez les hommes, la durée réelle du travail par année était semblable chez les personnes immigrantes et non immigrantes.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Durée réelle du travail.
Emploi à temps plein et à temps partiel
Les résultats concernant l’emploi à temps partiel ne sont pas décrits dans le texte, mais il convient de noter qu’ils sont systématiquement inverses à ceux concernant l’emploi à temps plein.
Selon le sexe
Au Québec, en 2023, parmi les personnes immigrantes en emploi, les femmes étaient moins susceptibles que les hommes de travailler à temps plein (79 % c. 87 %).
C’est également le cas chez les personnes non immigrantes en emploi.
Selon le statut d’immigration
En 2023, parmi les femmes en emploi, on note une proportion plus élevée de personnes immigrantes que de personnes non immigrantes qui travaillaient à temps plein (79 % c. 76 %).
Chez les hommes en emploi, on tire un constat similaire.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de chaque indicateur Emploi à temps plein et à temps partiel.
Qualité de l'emploi
Selon le sexe
Au Québec, en 2023, la proportion de personnes occupant un emploi de qualité faible était plus élevée chez les femmes immigrantes que chez les hommes immigrants (33 % c. 25 %). À l’inverse, la proportion de personnes occupant un emploi de qualité élevée était plus faible chez les femmes immigrantes que chez les hommes immigrants (35 % c. 42 %).
Chez les personnes non immigrantes, les femmes étaient aussi plus susceptibles que les hommes d’occuper un emploi de qualité faible. Toutefois, la proportion de personnes occupant un emploi de qualité élevée est similaire chez les femmes et chez les hommes.
L’écart entre les femmes et les hommes diffère significativement selon le statut d’immigration pour les emplois de qualité élevée, mais pas pour les emplois de qualité faible.
Selon le statut d’immigration
Les femmes immigrantes étaient plus susceptibles que les femmes non immigrantes d’occuper un emploi de qualité faible (33 % c. 22 %), mais moins susceptibles d’occuper un emploi de qualité élevée (35 % c. 40 %).
On établit un constat similaire chez les hommes quant aux emplois de qualité faible. Pour les emplois de qualité élevée, la proportion d’hommes immigrants qui occupent un emploi de ce type tendait à être supérieure à celle des hommes non immigrants, bien que l’écart ne soit pas statistiquement significatif.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Qualité de l’emploi.
Emplois dans certaines catégories professionnelles
Selon le sexe
En 2023, au Québec, parmi les personnes immigrantes en emploi, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’occuper un emploi dans les secteurs :
- de la santé (13 % c. 3,8 %);
- de l’enseignement, du droit et des services sociaux, communautaires et gouvernementaux (17 % c. 6 %).
Elles étaient toutefois proportionnellement moins nombreuses à occuper un poste dans les catégories professionnelles :
- de gestion (6 % c. 9 %*);
- des sciences naturelles et appliquées et des domaines connexes (6 % c. 17 %);
- des métiers, transport, machinerie et autres domaines apparentés (2,1 % c. 20 %).
On tire des constats similaires chez les personnes non immigrantes.
Comparativement aux personnes non immigrantes, l’écart entre les femmes et les hommes immigrants est plus important pour ce qui est des emplois liés aux sciences naturelles et appliquées et aux domaines connexes (11 points c. 8 points). À l’inverse, cet écart est moins important pour les professions liées aux métiers, au transport, à la machinerie et aux autres domaines apparentés (18 points c. 27 points).
Selon le statut d’immigration
En 2023, la proportion de femmes occupant un emploi dans le domaine des sciences naturelles et appliquées ou dans les domaines connexes était significativement plus élevée chez les femmes immigrantes que chez les femmes non immigrantes (6 % c. 3,7 %).
C’est également le cas chez les hommes. De plus, chez ces derniers, on note aussi que les hommes immigrants sont proportionnellement plus nombreux que les hommes non immigrants à occuper un emploi dans le secteur de la santé, mais moins nombreux à occuper un poste dans le secteur des métiers, du transport, de la machinerie et des domaines apparentés.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Emplois dans certaines catégories professionnelles.
Personnes immigrantes
Selon le sexe
En 2023, au Québec, parmi les personnes immigrantes en emploi, les femmes étaient proportionnellement moins nombreuses que les hommes à avoir un statut de travailleur ou travailleuse autonome (9 % c. 15 %), que ce soit avec ou sans aide rémunérée.
On tire les mêmes constats chez les personnes non immigrantes, sauf en ce qui concerne le travail autonome sans aide rémunérée pour lequel on ne discerne pas de différence significative selon le sexe.
L’écart entre les femmes et les hommes quant à la proportion de travailleurs et travailleuses autonomes était plus important chez les personnes immigrantes que chez les personnes non immigrantes (7 points c. 3,0 points).
Selon le statut d’immigration
En 2023, chez les femmes, les proportions de travailleuses autonomes immigrantes et non immigrantes étaient semblables, que ce soit avec ou sans aide rémunérée.
Chez les hommes, la proportion de travailleurs autonomes était plus élevée chez les personnes immigrantes que chez les personnes non immigrantes (15 % c. 12 %), notamment en ce qui a trait aux travailleurs autonomes sans aide rémunérée (12 % c. 8 %).
Travail autonome
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Travail autonome.