Nouveauté

    Travail

    Personnes issues de minorités visibles

    Taux d'emploi

    Selon le sexe

    Au Québec, en 2023, le taux d’emploi des femmes issues de minorités visibles de 15 ans et plus se situait à environ 64 %, un taux inférieur à celui des hommes issus de minorités visibles (72 %).

    Chez les personnes non issues de minorités visibles, on note aussi que le taux d’emploi des femmes est inférieur à celui des hommes.

    Selon l’appartenance ou non à une minorité visible

    Le taux d’emploi des femmes issues de minorités visibles était supérieur à celui des femmes non issues de minorités visibles (64 % c. 58 %). 

    On établit le même constat chez les hommes.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Taux d’emploi.

    Taux d'activité

    Selon le sexe

    Au Québec, en 2023, le taux d’activité des femmes de 15 ans et plus issues de minorités visibles se situait à près de 69 %, un taux inférieur à celui des hommes issus de minorités visibles (77 %).

    On note aussi une différence significative selon le sexe chez les personnes non issues de minorités visibles, également en faveur des hommes.

    Selon l’appartenance ou non à une minorité visible

    Le taux d’activité des femmes issues de minorités visibles était plus élevé que celui des femmes qui n’en sont pas issues (69 % c. 60 %).

    On fait un constat similaire chez les hommes. 

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Taux d'activité.

    Taux de chômage

    Selon le sexe

    En 2023, au Québec, le taux de chômage des femmes issues de minorités visibles de 15 ans et plus se situait à près de 8 %, un taux qui ne diffère pas significativement de celui des hommes issus de minorités visibles.

    Chez les personnes non issues de minorités visibles, le taux de chômage des femmes était inférieur à celui des hommes.

    Selon l’appartenance ou non à une minorité visible

    Le taux de chômage des femmes issues de minorités visibles était supérieur à celui des femmes qui n’en sont pas issues (8 % c. 3,1 %).

    Chez les hommes, on établit un constat semblable. 

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Taux de chômage.

    Durée réelle du travail

    Selon le sexe

    En 2023, au Québec, la durée réelle du travail par année des femmes salariées issues de minorités visibles était moins élevée que celle des hommes issus de minorités visibles (1 487 heures c. 1 727 heures).

    On tire un constat similaire chez les personnes non issues de minorités visibles.

    Selon l’appartenance ou non à une minorité visible

    Chez les femmes, la durée réelle du travail ne différait pas significativement selon le fait d’appartenir ou non à une minorité visible en 2023.

    C’était aussi le cas chez les hommes.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Durée réelle du travail.

    Emploi à temps plein et à temps partiel

    Les résultats concernant l’emploi à temps partiel ne sont pas décrits dans le texte, mais il convient de noter qu’ils sont systématiquement inverses à ceux concernant l’emploi à temps plein.

    Selon le sexe

    Au Québec, en 2023, parmi les personnes issues de minorités visibles en emploi, les femmes étaient proportionnellement moins nombreuses que les hommes à travailler à temps plein (77 % c. 85 %).

    On tire le même constat chez les personnes en emploi non issues de minorités visibles.

    Selon l’appartenance ou non à une minorité visible

    On ne note pas de différence significative selon l’appartenance ou non à une minorité visible en ce qui concerne la proportion de femmes en emploi qui travaillent à temps plein.

    C’est également le cas chez les hommes en emploi.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de chaque indicateur Emploi à temps plein et à temps partiel.

    Emplois dans certaines catégories professionnelles

    Selon le sexe

    En 2023, au Québec, parmi les personnes issues de minorités visibles en emploi, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’occuper un emploi dans les secteurs :

    • de la santé (14 % c. 3,6 %);
    • de l’enseignement, du droit et des services sociaux, communautaires et gouvernementaux (16 % c. 5 %).

    À l’inverse, les femmes étaient proportionnellement moins nombreuses que les hommes à occuper un emploi dans les secteurs liés:

    • à la gestion (4,6 % c. 7 %);
    • aux sciences naturelles et appliquées et aux domaines connexes (6 % c. 15 %);
    • aux métiers, au transport, à la machinerie et aux domaines apparentés (1,7 %* c. 21 %).

    On tire des constats similaires chez les personnes non issues de minorités visibles.

    Comparativement aux personnes non issues de minorités visibles, l’écart entre les femmes et les hommes issus de minorités visibles est moins important en ce qui a trait aux groupes professionnels liés à la gestion (1,9 point c. 4,4 points), ainsi qu’aux métiers, au transport, à la machinerie et aux domaines apparentés (19 points c. 26 points). À l’inverse, cet écart est plus important pour les professions liées aux sciences naturelles et appliquées et aux domaines connexes (9 points c. 8 points).

    Selon l’appartenance ou non à une minorité visible

    Chez les femmes, celles issues de minorités visibles étaient plus susceptibles que celles qui n’appartiennent pas à une minorité visible de travailler dans les secteurs :

    • des sciences naturelles et appliquées et dans des domaines connexes (6 % c. 3,9 %);
    • de la santé (14 % c. 12 %).

    À l’inverse, les femmes issues de minorités visibles étaient proportionnellement moins nombreuses que celles qui n’appartiennent pas à une minorité visible à occuper un emploi lié :

    • à la gestion (4,6 % c. 7 %);
    • à l’enseignement, au droit et aux services sociaux, communautaires et gouvernementaux (16 % c. 19 %);
    • aux métiers, au transport, à la machinerie et aux domaines apparentés (1,7 %* c. 2,3 %).

    Chez les hommes, on tire des constats similaires, sauf en ce qui concerne les professions liées à l’enseignement, au droit et aux services sociaux, communautaires et gouvernementaux où on ne détecte pas de différence significative selon l’appartenance ou non à une minorité visible.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Emplois dans certaines catégories professionnelles.

    Qualité de l'emploi

    Selon le sexe

    En 2023, au Québec, parmi les personnes issues de minorités visibles, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’occuper un emploi de qualité faible (36 % c. 31 %) et moins susceptibles d’occuper un emploi de qualité élevée (32 % c. 37 %).

    Chez les personnes non issues de minorités visibles, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’occuper un emploi de qualité faible. Toutefois, la proportion de personnes occupant un emploi de qualité élevée est similaire chez les femmes et chez les hommes.

    En ce qui a trait aux emplois de qualité élevée, l’appartenance ou non à une minorité visible est associée à la présence d’un écart entre les femmes et les hommes.

    Selon l’appartenance ou non à une minorité visible

    La proportion de personnes occupant un emploi de qualité faible était plus élevée chez les femmes issues de minorités visibles que chez celles qui n’appartiennent pas à ce groupe (36 % c. 22 %). À l’inverse, les proportions de personnes occupant un emploi de qualité élevée étaient plus faibles chez les femmes issues de minorités visibles que chez les femmes qui n’appartiennent pas à ce groupe (32 % c. 40 %).

    On fait des constats similaires chez les hommes.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Qualité de l’emploi.

    Travail autonome

    Selon le sexe

    Au Québec, en 2023, parmi les personnes issues de minorités visibles en emploi, les femmes étaient moins susceptibles que les hommes d’avoir un statut de travailleur autonome (7 % c. 12 %), que ce soit avec ou sans aide rémunérée.

    C’était également le cas pour les personnes non issues de minorités visibles, sauf en ce qui concerne le travail autonome sans aide rémunérée pour lequel on ne discerne pas de différence significative selon le sexe.

    L’appartenance ou non à une minorité visible module l’écart observé entre les femmes et les hommes en ce qui concerne le travail autonome sans aide rémunérée uniquement.

    Selon l’appartenance ou non à une minorité visible

    Chez les femmes en emploi, celles issues de minorités visibles étaient proportionnellement moins nombreuses que celles qui n’appartenaient pas à ce groupe à avoir un statut de travailleuse autonome (7 % c. 9 %). Ce n’était toutefois pas le cas pour le travail autonome avec aide rémunérée.

    Chez les hommes, on observe uniquement une différence selon l’appartenance ou non à une minorité visible pour le travail autonome avec aide rémunérée, en faveur des hommes non issus de minorités visibles.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Travail autonome.

    Dernière mise à jour : 13 février 2025
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