Personnes de minorités sexuelles ou de genre
Comportements non désirés en ligne
Selon le genre
En 2018, la proportion de femmes et celle des hommes de minorités sexuelles ou de genre qui ont subi au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête étaient similaires.
Toutefois, les femmes hétérosexuelles et cisgenres étaient proportionnellement plus nombreuses à avoir vécu un comportement non désiré en ligne que les hommes du même groupe (14 % c. 11 %).
Selon le groupe de la diversité sexuelle et de genre
En 2018, environ 31 % des femmes de minorités sexuelles ou de genre avaient subi au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête, soit une proportion plus élevée que celle des femmes hétérosexuelles et cisgenres (14 %).
Il en est de même chez les hommes.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Comportements non désirés en ligne.
Comportements sexuels non désirés en public
Selon le genre
Au Québec, en 2018, près de six femmes de minorités sexuelles ou de genre sur dix (59 %) avaient vécu au moins un comportement sexuel non désiré en public dans les 12 mois précédant l’enquête, soit une proportion plus élevée que celle des hommes du même groupe (34 %*).
On fait le même constat chez les personnes hétérosexuelles et cisgenres.
Selon le groupe de la diversité sexuelle et de genre
Les femmes de minorités sexuelles ou de genre étaient proportionnellement plus nombreuses que les femmes hétérosexuelles et cisgenres à avoir vécu au moins un comportement sexuel non désiré en public (59 % c. 23 %) au cours des 12 mois précédant l’enquête.
On établit le même constat chez les hommes.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Comportements sexuels non désirés en public.
Comportements sexuels non désirés au travail
Selon le genre
En 2018, la proportion de femmes issues de minorités sexuelles ou de genre qui ont vécu au moins un comportement sexuel non désiré au travail dans les 12 mois précédant l’enquête tendait à être plus élevée que celle des hommes du même groupe (53 % c. 35 %). Toutefois, la différence n’était pas statistiquement significative.
Les femmes hétérosexuelles et cisgenres étaient, en proportion, plus nombreuses que les hommes hétérosexuels à avoir vécu un tel comportement non désiré au travail.
Selon le groupe de la diversité sexuelle et de genre
En 2018, les femmes de minorités sexuelles ou de genre étaient proportionnellement plus nombreuses que les femmes hétérosexuelles et cisgenres à avoir subi un comportement sexuel non désiré sur leur lieu de travail au cours des 12 mois précédant l’enquête (53 % c. 24 %).
Le même constat est fait chez les hommes.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Comportements sexuels non désirés au travail.
Agressions sexuelles autodéclarées
Selon le genre
Les données de 2018 indiquent qu’au Québec, environ quatre femmes de minorités sexuelles ou de genre sur dix (41 %) ont subi au moins une agression sexuelle depuis l’âge de 15 ans, une proportion plus élevée que celle des hommes du même groupe (24 %)*.
La même tendance s’observe entre les femmes et les hommes hétérosexuels et cisgenres.
Selon le groupe de la diversité sexuelle et de genre
Les femmes de minorités sexuelles ou de genre sont plus nombreuses, en proportion, que celles hétérosexuelles et cisgenres à avoir subi au moins une agression à caractère sexuel depuis l’âge de 15 ans (41 % c. 25 %).
Les mêmes constats sont faits entre les hommes de minorités sexuelles ou de genre et ceux hétérosexuels et cisgenres.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Agressions sexuelles autodéclarées.
Victimisation associée à la violence entre partenaires intimes
Selon le genre
Les données de 2018 indiquent que près de six femmes de minorités sexuelles ou de genre sur dix (56 %) ont vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans. L’enquête ne permet pas de détecter de différence statistiquement significative avec les hommes de minorités sexuelles ou de genre.
Toutefois, chez les personnes hétérosexuelles et cisgenres, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’avoir vécu cette victimisation depuis l’âge de 15 ans.
Selon le groupe de la diversité sexuelle et de genre
En 2018, les femmes de minorités sexuelles ou de genre étaient proportionnellement plus nombreuses que les femmes hétérosexuelles et cisgenres à avoir vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans (56 % c. 32 %).
Les observations vont dans le même sens chez les hommes.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Victimisation associée à la violence entre partenaires intimes.