Cliquez sur l'onglet Groupes de population pour consulter des données sur les jeunes, les personnes de minorités sexuelles et de genre, celles ayant une incapacité et d'autres groupes.
Selon les données de 2018, au Québec, près du tiers (33 %) des femmes de 15 ans et plus ayant déjà été dans une relation intime ou amoureuse ont vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes au cours de leur vie. Cette proportion est plus élevée que celle observée chez les hommes (22 %).
Plus précisément, les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à avoir vécu de la victimisation associée à chacune des formes de violence entre partenaires intimes examinées, soit :
- la violence psychologique (31 % c. 21 %);
- la violence physique (17 % c. 8 %);
- la violence sexuelle (9 % c. 1,6 %*).
Notes méthodologiques
Concepts et définitions
La victimisation associée à la violence entre partenaires intimes englobe tous les actes ou comportements violents subis dans les relations intimes liés à trois formes de violence, soit la violence psychologique, la violence physique et la violence sexuelle.
La mesure de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes est basée sur l’outil Composite Abuse Scale (Revised) – Short Form (CASR-SF), soit une version validée, révisée et abrégée de l’outil Composite Abuse Scale (CAS).
Sur les 27 actes de violence psychologique, physique et sexuelle mesurés dans le cadre de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP) de 2018 de Statistique Canada, seuls les 16 actes provenant du CASR-SF sont pris en considération dans les résultats présentés dans cette page. Cette sélection a été effectuée afin de se conformer à l’outil de mesure utilisé pour la construction de l’indicateur de victimisation associée à la violence entre partenaires intimes par l’ISQ dans l’Enquête québécoise sur la violence commise par des partenaires intimes 2021-2022.
La violence psychologique consiste à dévaloriser la victime ou à l’isoler des autres. Elle inclut la violence émotionnelle et la violence financière. Elle est mesurée dans l’ESEPP à partir d’actes violents qui ciblent le bien-être émotionnel, mental ou financier d’une personne ou qui nuisent à sa liberté personnelle ou à son sentiment de sécurité. Elle inclut 8 actes commis par un ou une partenaire intime actuel(le) ou passé(e) :
- Il ou elle a essayé de convaincre la famille, les enfants ou les amis de la personne qu’elle était folle, ou a tenté de les monter contre elle;
- Il ou elle a suivi la personne ou a rôdé près de son domicile ou de son lieu de travail;
- Il ou elle a harcelé la personne au téléphone, par message texte, par courriel ou sur les médias sociaux;
- Il ou elle a dit à la personne qu’elle était dérangée, stupide ou bonne à rien;
- Il ou elle a empêché la personne d’avoir des contacts avec ses amis ou les membres de sa famille;
- Il ou elle a empêché la personne de travailler ou l’a privée d’argent ou de ressources financières;
- Il ou elle a rejeté la faute de son comportement abusif ou violent sur la personne (si la personne a vécu au moins un acte de violence mesuré par l’outil CASR-SF);
- Il ou elle a fait des commentaires au sujet des expériences sexuelles passées de la personne ou de ses comportements sexuels, de sorte qu’elle ait honte ou qu’elle se sente humiliée ou inférieure.
La violence physique permet à la personne auteure de la violence d’affirmer sa domination sur la victime. Elle est mesurée dans l’ESEPP à partir de 6 actes qui comportent des voies de fait ou des menaces d’agression physique par un ou une partenaire intime actuel(le) ou passé(e). :
- Il ou elle a bousculé, poussé ou agrippé la personne ou l’a projetée au sol;
- Il ou elle a utilisé ou menacé d’utiliser un couteau, une arme à feu, ou une autre arme pour blesser la personne;
- Il ou elle a menacé de blesser ou de tuer la personne, ou de blesser ou tuer l’un de ses proches;
- Il ou elle a tenté d’étrangler la personne;
- Il ou elle a donné un coup de poing ou un coup de pied à la personne, l’a mordue ou l’a frappée avec un objet;
- Il ou elle a confiné ou enfermé la personne dans une pièce ou un autre espace.
La violence sexuelle comprend les agressions sexuelles ou les menaces d’agression sexuelle et inclut 2 actes commis par un ou une partenaire intime actuel(le) ou passé(e) :
- Il ou elle a obligé la personne à se livrer à des actes sexuels contre son gré;
- Il ou elle a forcé ou tenté de forcer la personne à avoir une relation sexuelle.
Les actes de violence subis sont autodéclarés et présumés commis par un ou une partenaire intime (conjoint[e], conjoint[e] de fait, partenaire amoureux[-se]) actuel(le) ou passé(e), sans égard au fait que les partenaires vivent ensemble ou non. Les actes subis peuvent avoir fait ou non l’objet d’un signalement à la police.
Les personnes ayant subi au moins un des 16 actes de violence dans une relation intime ou amoureuse depuis l’âge de 15 ans sont considérées comme ayant vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes au cours de leur vie.
Les personnes ayant subi au moins un des 8 actes de violence psychologique dans une relation intime ou amoureuse depuis l’âge de 15 ans sont considérées comme ayant vécu de la victimisation associée à la violence psychologique entre partenaires intimes au cours de leur vie.
Les personnes ayant subi au moins un des 6 actes de violence physique dans une relation intime ou amoureuse depuis l’âge de 15 ans sont considérées comme ayant vécu de la victimisation associée à la violence physique entre partenaires intimes au cours de leur vie.
Les personnes ayant subi au moins un des 2 actes de violence sexuelle dans une relation intime ou amoureuse depuis l’âge de 15 ans sont considérées comme ayant vécu de la victimisation associée à la violence sexuelle entre partenaires intimes au cours de leur vie.
Étant donné que la violence entre partenaires intimes se caractérise par une série d’actes répétitifs, commis dans une volonté de domination, et que l’outil de mesure utilisé ne permet pas d’évaluer la fréquence des actes de violence subis au cours de la vie, il est difficile d’affirmer, sur la base d’une seule réponse positive ou même sur la base de plusieurs réponses positives, qu’une personne a effectivement vécu de la violence entre partenaires intimes au cours de sa vie. L’utilisation de l’expression victimisation associée à la violence entre partenaires intimes permet de remédier à cette limite; les gestes vécus sont associés à de la violence dans un contexte de relation intime ou amoureuse, mais on ne peut affirmer hors de tout doute qu’il s’agit de violence entre partenaires intimes.
Univers
Ensemble de la population de 15 ans et plus qui a déjà été dans une relation intime ou amoureuse au cours de sa vie, à l’exception des individus résidant à temps plein dans une institution.
Source de données
Les données présentées dans cette page proviennent de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP) de 2018 menée par Statistique Canada auprès des personnes de 15 ans et plus des dix provinces et des trois territoires qui ne vivaient pas en institution. Cette enquête est à participation volontaire. Les données ont été obtenues directement auprès des personnes répondantes.
Utilisation de la variable « genre »
Les catégories Femmes+ et Hommes+ signifient que les personnes non binaires, soit celles dont le genre se situe en dehors du modèle binaire masculin-féminin, ont été réparties entre les femmes et les hommes. En raison de la petite taille de la population non binaire, cette répartition est nécessaire pour assurer la confidentialité des données des personnes appartenant à cette population.
Précision des résultats et tests statistiques
Les statistiques présentées étant basées sur un échantillon, elles sont sujettes à l’erreur d’échantillonnage. Pour plus d’information sur les notions de précision statistique et de différence significative sur le plan statistique, consulter la page Notions statistiques pour l’analyse de données d’enquête.
À moins d’avis contraire, les différences évoquées ont été confirmées par des tests au seuil de 0,10. Il arrive que des résultats semblent différents, mais ne le soient pas sur le plan statistique selon les tests effectués. Cela peut être attribuable à un manque de puissance statistique de l’enquête d’où proviennent les mesures, particulièrement pour certains groupes de population. Dans le cas d’un test non significatif au seuil fixé, on ne peut pas conclure que les résultats sont différents entre deux groupes; on ne peut toutefois pas pour autant conclure qu’ils sont égaux.
À consulter aussi
- Enquête québécoise sur la violence commise par des partenaires intimes 2021-2022 (PDF, 2,5 Mo)
- Violence entre partenaires intimes au Canada, 2018 : un aperçu
- Violence entre partenaires intimes : expériences des jeunes femmes au Canada, 2018
- Violence entre partenaires intimes : expériences des femmes de minorité sexuelle au Canada, 2018
- Violence entre partenaires intimes : expériences des femmes appartenant à une minorité visible au Canada, 2018
- Violence entre partenaires intimes : expériences des femmes ayant une incapacité au Canada, 2018
Jeunes
Selon le genre
Selon les données de 2018, près de quatre femmes de 15 à 29 ans sur dix (39 %) ont vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans, une proportion plus élevée que celle des hommes du même groupe d’âge (31 %).
Ce même constat selon le genre se dégage chez les personnes de 30 ans et plus.
Selon le groupe d’âge
Les femmes de 15 à 29 ans sont proportionnellement plus nombreuses que celles de 30 ans et plus à avoir vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans (39 % c. 32 %).
Les mêmes constats sont faits entre les hommes de 15 à 29 ans et ceux de 30 ans et plus.
Personnes aînées
Selon le genre
Les données de 2018 indiquent qu’une femme de 65 ans et plus sur cinq (20 %) a vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes au cours de sa vie. Cette proportion est plus élevée que celle des hommes du même groupe d’âge (9 %).
Il en est de même chez les personnes de 15 à 64 ans.
Selon le groupe d’âge
Les femmes de 65 ans et plus sont, en proportion, moins nombreuses que celles de 15 à 64 ans à avoir vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans (20 % c. 37 %). Cette plus faible proportion pourrait être attribuable, entre autres, à un biais de mémoire.
On tire le même constat chez les hommes.
Personnes immigrantes
Selon le genre
Selon les données de 2018, au Québec, un peu plus du quart des femmes immigrantes (26 %) ont vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans. Cette proportion est plus élevée que celle des hommes du même groupe (19 %).
On fait les mêmes constats entre les femmes et les hommes chez les personnes non immigrantes.
Selon le statut d’immigration
En 2018, les femmes non immigrantes étaient proportionnellement plus nombreuses que les femmes immigrantes à avoir vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans (34 % c. 26 %). Cette plus faible proportion pourrait être attribuable, entre autres, au fait que des obstacles à la dénonciation peuvent affecter plus particulièrement certaines personnes immigrantes.
On ne détecte pas de différence statistiquement significative chez les hommes selon le statut d’immigration.
Personnes issues de minorités visibles
Selon le genre
Les données de 2018 indiquent que près de trois femmes sur dix issues de minorités visibles (26 %) ont vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans. L’enquête ne permet pas de relever de différence statistiquement significative avec les hommes issus de minorités visibles.
Chez les personnes non issues de minorités visibles, les femmes sont toutefois plus susceptibles que les hommes d’avoir vécu cette victimisation au moins une fois depuis l’âge de 15 ans.
Selon l’appartenance ou non à une minorité visible
En 2018, les femmes issues de minorités visibles étaient proportionnellement moins nombreuses que celles non issues de minorités visibles à avoir vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans (26 % c. 34 %).
Chez les hommes, on ne détecte pas de différence significative selon l’appartenance ou non à une minorité visible.
Personnes de minorités sexuelles ou de genre
Selon le genre
Les données de 2018 indiquent que près de six femmes de minorités sexuelles ou de genre sur dix (56 %) ont vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans. L’enquête ne permet pas de détecter de différence statistiquement significative avec les hommes de minorités sexuelles ou de genre.
Toutefois, chez les personnes hétérosexuelles et cisgenres, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’avoir vécu cette victimisation depuis l’âge de 15 ans.
Selon le groupe de la diversité sexuelle et de genre
En 2018, les femmes de minorités sexuelles ou de genre étaient proportionnellement plus nombreuses que les femmes hétérosexuelles et cisgenres à avoir vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans (56 % c. 32 %).
Les observations vont dans le même sens chez les hommes.
Personnes ayant une incapacité
Selon le genre
Les données de 2018 indiquent qu’un peu plus de quatre femmes ayant une incapacité sur dix (43 %) ont vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes au cours de leur vie. Cette proportion est plus élevée que celle des hommes du même groupe (29 %).
Il en est de même chez les personnes n’ayant pas d’incapacité.
Selon la présence ou non d’une incapacité
Les femmes ayant une incapacité étaient, en proportion, plus nombreuses que celles sans incapacité à avoir vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans (43 % c. 28 %).
On tire le même constat chez les hommes.
Notes méthodologiques
Concepts et définitions
La victimisation associée à la violence entre partenaires intimes englobe tous les actes ou comportements violents subis dans les relations intimes liés à trois formes de violence, soit la violence psychologique, la violence physique et la violence sexuelle.
La mesure de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes est basée sur l’outil Composite Abuse Scale (Revised) – Short Form (CASR-SF), soit une version validée, révisée et abrégée de l’outil Composite Abuse Scale (CAS).
Sur les 27 actes de violence psychologique, physique et sexuelle mesurés dans le cadre de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP) de 2018 de Statistique Canada, seuls les 16 actes provenant du CASR-SF sont pris en considération dans les résultats présentés dans cette page. Cette sélection a été effectuée afin de se conformer à l’outil de mesure utilisé pour la construction de l’indicateur de victimisation associé à la violence entre partenaires intimes par l’ISQ dans l’Enquête québécoise sur la violence commise par des partenaires intimes 2021-2022.
La violence psychologique consiste à dévaloriser la victime ou à l’isoler des autres. Elle inclut la violence émotionnelle et la violence financière. Elle est mesurée dans l’ESEPP à partir d’actes violents qui ciblent le bien-être émotionnel, mental ou financier d’une personne ou qui nuisent à sa liberté personnelle ou à son sentiment de sécurité. Elle inclut 8 actes commis par un ou une partenaire intime actuel(le) ou passé(e) :
- Il ou elle a essayé de convaincre la famille, les enfants ou les amis de la personne qu’elle était folle, ou a tenté de les monter contre elle;
- Il ou elle a suivi la personne ou a rôdé près de son domicile ou de son lieu de travail;
- Il ou elle a harcelé la personne au téléphone, par message texte, par courriel ou sur les médias sociaux;
- Il ou elle a dit à la personne qu’elle était dérangée, stupide ou bonne à rien;
- Il ou elle a empêché la personne d’avoir des contacts avec ses amis ou les membres de sa famille;
- Il ou elle a empêché la personne de travailler ou l’a privée d’argent ou de ressources financières;
- Il ou elle a rejeté la faute de son comportement abusif ou violent sur la personne (si la personne a vécu au moins un acte de violence mesuré par l’outil CASR-SF;
- Il ou elle a fait des commentaires au sujet des expériences sexuelles passées de la personne ou de ses comportements sexuels, de sorte qu’elle ait honte ou qu’elle se sente humiliée ou inférieure.
La violence physique permet à la personne auteure de la violence d’affirmer sa domination sur la victime. Elle est mesurée dans l’ESEPP à partir de 6 actes qui comportent des voies de fait ou des menaces d’agression physique par un ou une partenaire intime actuel(le) ou passé(e) :
- Il ou elle a bousculé, poussé ou agrippé la personne ou l’a projetée au sol;
- Il ou elle a utilisé ou menacé d’utiliser un couteau, une arme à feu, ou une autre arme pour blesser la personne;
- Il ou elle a menacé de blesser ou de tuer la personne, ou de blesser ou tuer l’un de ses proches;
- Il ou elle a tenté d’étrangler la personne;
- Il ou elle a donné un coup de poing ou un coup de pied à la personne, l’a mordue ou l’a frappée avec un objet;
- Il ou elle a confiné ou enfermé la personne dans une pièce ou un autre espace.
La violence sexuelle comprend les agressions sexuelles ou les menaces d’agression sexuelle et inclut 2 actes commis par un ou une partenaire intime actuel(le) ou passé(e) :
- Il ou elle a obligé la personne à se livrer à des actes sexuels contre son gré;
- Il ou elle a forcé ou tenté de forcer la personne à avoir une relation sexuelle.
Les actes de violence subis sont autodéclarés et présumés commis par un ou une partenaire intime (conjoint[e], conjoint[e] de fait, partenaire amoureux[-se]) actuel(le) ou passé(e), sans égard au fait que les partenaires vivent ensemble ou non. Les actes subis peuvent avoir fait ou non l’objet d’un signalement à la police.
Les personnes ayant subi au moins un des 16 actes de violence dans une relation intime ou amoureuse depuis l’âge de 15 ans sont considérées comme ayant vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes au cours de leur vie.
Étant donné que la violence entre partenaires intimes se caractérise par une série d’actes répétitifs commis dans une volonté de domination, et que l’outil de mesure utilisé ne permet pas d’évaluer la fréquence des actes de violence subis au cours de la vie, il est difficile d’affirmer, sur la base d’une seule réponse positive ou même sur la base de plusieurs réponses positives, qu’une personne a effectivement vécu de la violence entre partenaires intimes au cours de sa vie. L’utilisation de l’expression victimisation associée à la violence entre partenaires intimes permet de remédier à cette limite; les gestes vécus sont associés à de la violence dans un contexte de relation intime ou amoureuse, mais on ne peut affirmer hors de tout doute qu’il s’agit de violence entre partenaires intimes.
Univers
Ensemble de la population de 15 ans et plus qui a déjà été dans une relation intime ou amoureuse au cours de sa vie, à l’exception des individus résidant à temps plein dans une institution.
Identification des groupes de population
Les personnes qui sont ou ont déjà été des immigrant(e)s reçu(e)s ou des résident(e)s permanent(e)s. Ce sont les personnes à qui les autorités de l'immigration ont accordé le droit de résider au Canada en permanence ainsi que celles qui ont obtenu la citoyenneté canadienne par naturalisation.
Les personnes issues de minorités visibles sont celles, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n’ont pas la peau blanche.
Les personnes de minorités sexuelles sont celles qui ont déclaré une orientation sexuelle autre qu’hétérosexuelle, notamment lesbienne ou gaie, bisexuelle ou pansexuelle, queer ou bispirituelle.
Les personnes de minorités de genre sont les personnes transgenres et non binaires. Les personnes transgenres sont celles dont le genre (masculin ou féminin) diffère de leur sexe à la naissance.
Les personnes non binaires sont celles dont le genre se situe en dehors du modèle binaire masculin-féminin. Sont entre autres comprises les personnes dont le genre déclaré est agenre, pangenre, fluide, non conforme, queer ou bispirituel ou celles en questionnement quant à leur genre.
Les personnes ayant une incapacité sont celles qui ont déclaré être limitées dans leurs activités quotidiennes en raison d'une déficience ou d'une difficulté à accomplir certaines tâches. Ces difficultés proviennent d'un état de santé de long terme ou d'un problème ou trouble durable, ou qui devrait s’étendre sur une période de six mois ou plus. Les troubles du développement diagnostiqués sont aussi compris dans cette définition.
Source de données
Les données présentées dans cette page proviennent de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP) de 2018 menée par Statistique Canada auprès des personnes de 15 ans et plus des dix provinces et des trois territoires qui ne vivaient pas en institution. Cette enquête est à participation volontaire. Les données ont été obtenues directement auprès des personnes répondantes.
Utilisation de la variable « genre »
Les catégories Femmes+ et Hommes+ signifient que les personnes non binaires, soit celles dont le genre se situe en dehors du modèle binaire masculin-féminin, ont été réparties entre les femmes et les hommes. En raison de la petite taille de la population non binaire, cette répartition est nécessaire pour assurer la confidentialité des données des personnes appartenant à cette population.
Précision des résultats et tests statistiques
Les statistiques présentées étant basées sur un échantillon, elles sont sujettes à l’erreur d’échantillonnage. Pour plus d’information sur les notions de précision statistique et de différence significative sur le plan statistique, consulter la page Notions statistiques pour l’analyse de données d’enquête.
À moins d’avis contraire, les différences évoquées ont été confirmées par des tests au seuil de 0,10. Il arrive que des résultats semblent différents, mais ne le soient pas sur le plan statistique selon les tests effectués. Cela peut être attribuable à un manque de puissance statistique de l’enquête d’où proviennent les mesures, particulièrement pour certains groupes de population. Dans le cas d’un test non significatif au seuil fixé, on ne peut pas conclure que les résultats sont différents entre deux groupes; on ne peut toutefois pas pour autant conclure qu’ils sont égaux.
À consulter aussi
- Enquête québécoise sur la violence commise par des partenaires intimes 2021-2022 (PDF, 2,5 Mo)
- Violence entre partenaires intimes au Canada, 2018 : un aperçu
- Violence entre partenaires intimes : expériences des jeunes femmes au Canada, 2018
- Violence entre partenaires intimes : expériences des femmes de minorité sexuelle au Canada, 2018
- Violence entre partenaires intimes : expériences des femmes appartenant à une minorité visible au Canada, 2018
- Violence entre partenaires intimes : expériences des femmes ayant une incapacité au Canada, 2018