Nouveauté

    Comportements non désirés en ligne

    Cliquez sur l'onglet Groupes de population pour consulter des données sur les jeunes, les personnes de minorités sexuelles et de genre, celles ayant une incapacité et d'autres groupes.

    En 2018, environ 15 % des femmes internautes avaient vécu au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête, soit une proportion plus élevée que celle des hommes (12 %).

    Plus précisément, les femmes étaient, en proportion, plus nombreuses que les hommes à avoir reçu des messages ou des images sexuellement explicites non sollicités (10 % c. 6 %). 

    L’enquête ne permet toutefois pas de détecter des différences statistiquement significatives entre la proportion de femmes et la proportion d’hommes qui ont reçu des messages virtuels menaçants ou agressifs, ont été la cible de tels messages sur les groupes virtuels ou les médias sociaux, ont été victimes (ou menacés) de publication d’images intimes ou sexuellement explicites sans consentement, ou qui ont été incités à partager, à envoyer ou à publier des messages ou des images sexuellement explicites.

    Notes méthodologiques

    Concepts et définitions

    Les comportements non désirés vécus en ligne comprennent :

    • la réception, comme unique destinataire, de messages virtuels (courriels, messages textes, messages sur les réseaux sociaux) menaçants ou agressifs;
    • le ciblage par messages menaçants ou agressifs sur les groupes virtuels (courriels de groupes, messages textes de groupes) ou les médias sociaux;
    • la publication ou la distribution (ou la menace de publier ou de distribuer) d’images ou de vidéos intimes ou sexuellement explicites sans le consentement de la personne;
    • l’incitation à partager, à envoyer ou à publier des messages ou des images sexuellement explicites ou suggestifs;
    • la réception d’images ou de messages sexuellement suggestifs ou explicites non sollicités.

    Les comportements non désirés ont été personnellement vécus par la victime, soit en ligne, soit sur un téléphone cellulaire ou un téléphone intelligent. Ils sont autodéclarés et sont survenus au moins une fois dans les 12 mois précédant l’enquête.

    Univers

    Ensemble de la population de 15 ans et plus ayant utilisé Internet au cours des 12 mois précédant l’enquête, à l’exception des individus résidant à temps plein dans une institution.

    Source de données

    Les données présentées dans cette page proviennent de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP) de 2018 menée par Statistique Canada auprès des personnes de 15 ans et plus des dix provinces et des trois territoires qui ne vivaient pas en institution. Cette enquête est à participation volontaire. Les données ont été obtenues directement auprès des personnes répondantes.

    Utilisation de la variable « genre »

    Les catégories Femmes+ et Hommes+ signifient que les personnes non binaires, soit celles dont le genre se situe en dehors du modèle binaire masculin-féminin, ont été réparties entre les femmes et les hommes. En raison de la petite taille de la population non binaire, cette répartition est nécessaire pour assurer la confidentialité des données des personnes appartenant à cette population.

    Précision des résultats et tests statistiques

    Les statistiques présentées étant basées sur un échantillon, elles sont sujettes à l’erreur d’échantillonnage. Pour plus d’information sur les notions de précision statistique et de différence significative sur le plan statistique, consulter la page Notions statistiques pour l’analyse de données d’enquête.

    À moins d’avis contraire, les différences évoquées ont été confirmées par des tests au seuil de 0,05. Il arrive que des résultats semblent différents, mais ne le soient pas sur le plan statistique selon les tests effectués. Cela peut être attribuable à un manque de puissance statistique de l’enquête d’où proviennent les mesures, particulièrement pour certains groupes de population. Dans le cas d’un test non significatif au seuil fixé, on ne peut pas conclure que les résultats sont différents entre deux groupes; on ne peut toutefois pas pour autant conclure qu’elles sont égales.

    Jeunes

    Selon le genre

    En 2018, environ le quart (26 %*) des femmes internautes de 15 à 29 ans avaient vécu au moins un comportement non désiré en ligne dans les 12 mois précédant l’enquête, soit une proportion plus élevée que celle des hommes du même groupe d’âge (17 %).

    Chez les 30 ans et plus, on ne détecte pas de différence significative entre la proportion de femmes et celle des hommes qui ont vécu de tels comportements.

    Selon le groupe d’âge

    En 2018, les femmes internautes de 15 à 29 ans étaient plus susceptibles d’avoir vécu au moins un comportement non désiré en ligne dans les 12 mois précédant l’enquête que celles de 30 ans et plus (26 %* c. 11 %).

    On établit les mêmes constats chez les hommes.

    Personnes aînées

    Selon le genre

    En 2018, la proportion de femmes et celle des hommes internautes qui ont vécu au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête ne différaient pas significativement.

    Toutefois, les femmes de 15 à 64 ans étaient, en proportion, plus nombreuses que les hommes de ce groupe d’âge à avoir vécu un tel comportement non désiré en ligne.

    Selon le groupe d’âge

    Les femmes internautes de 65 ans et plus étaient, en proportion, moins nombreuses que celles de 15 à 64 ans à avoir subi au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête (6 %* c. 17 %).

    On fait des constats similaires chez les hommes.

    Personnes immigrantes

    Selon le genre

    En 2018, parmi les personnes immigrantes, les femmes internautes tendaient à être plus susceptibles que les hommes du même groupe d’avoir vécu au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête. Toutefois, la différence observée n’est pas significative.

    Chez les personnes non immigrantes, les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes à avoir vécu un comportement non désiré en ligne dans les 12 mois précédant l’enquête (15 % c. 11 %).

    Selon le statut d’immigration

    En 2018, chez les femmes internautes, la proportion de femmes immigrantes et celle des femmes non immigrantes qui ont vécu au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête ne différaient pas significativement.

    On fait le même constat chez les hommes.

    Personnes issues de minorités visibles

    Selon le genre

    Au Québec, en 2018, la tendance indique que les femmes internautes issues de minorités visibles étaient plus susceptibles que les hommes du même groupe d’avoir vécu au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête. La différence n’est toutefois pas significative.

    Chez les personnes non issues de minorités visibles, les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes à avoir vécu un comportement non désiré en ligne (14 % c. 11 %). 

    Selon l’appartenance ou non à une minorité visible

    En 2018, environ 20 % des femmes internautes issues de minorités visibles avaient subi au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête. Cette proportion est plus élevée que celle des femmes non issues de minorités visibles (14 %).

    Chez les hommes, on ne détecte aucune différence statistiquement significative selon l’appartenance ou non à une minorité visible.  

    Personnes de minorités sexuelles ou de genre

    Selon le genre

    En 2018, la proportion de femmes et celle des hommes de minorités sexuelles ou de genre qui ont subi au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête étaient similaires.

    Toutefois, les femmes hétérosexuelles et cisgenres étaient proportionnellement plus nombreuses à avoir vécu un comportement non désiré en ligne que les hommes du même groupe (14 % c. 11 %).  

    Selon le groupe de la diversité sexuelle et de genre

    En 2018, environ 31 % des femmes de minorités sexuelles ou de genre avaient subi au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête, soit une proportion plus élevée que celle des femmes hétérosexuelles et cisgenres (14 %).

    Il en est de même chez les hommes.

    Personnes ayant une incapacité

    Selon le genre

    En 2018, un peu plus d’une femme internaute ayant une incapacité sur cinq (22 %) avait vécu un comportement non désiré en ligne, soit une proportion plus élevée que celle des hommes du même groupe (15 %).

    Chez les personnes n’ayant pas d’incapacité, on ne détecte pas de différence significative entre les femmes et les hommes.

    Selon la présence ou non d’une incapacité

    En 2018, les femmes internautes ayant une incapacité étaient proportionnellement plus nombreuses que celles n’ayant pas d’incapacité à avoir vécu au moins un comportement non désiré en ligne dans l’année précédant l’enquête (22 % c. 11 %).

    Il en est de même chez les hommes.

    Notes méthodologiques

    Concepts et définitions

    Les comportements non désirés vécus en ligne comprennent :

    • la réception, comme unique destinataire, de messages virtuels (courriels, messages textes, messages sur les réseaux sociaux) menaçants ou agressifs;
    • le ciblage par messages menaçants ou agressifs sur les groupes virtuels (courriels de groupes, messages textes de groupes) ou les médias sociaux;
    • la publication ou la distribution (ou la menace de publier ou de distribuer) d’images ou de vidéos intimes ou sexuellement explicites sans le consentement de la personne;
    • l’incitation à partager, à envoyer ou à publier des messages ou des images sexuellement explicites ou suggestifs;
    • la réception d’images ou de messages sexuellement suggestifs ou explicites non sollicités.

    Les comportements non désirés ont été personnellement vécus par la victime, soit en ligne, soit sur un téléphone cellulaire ou un téléphone intelligent. Ils sont autodéclarés et survenus au moins une fois dans les 12 mois précédant l’enquête.

    Univers

    Ensemble de la population de 15 ans et plus ayant utilisé Internet au cours des douze mois précédant l’enquête, à l’exception des individus résidant à temps plein dans une institution.

    Identification des groupes de population

    Personnes immigrantes

    Les personnes immigrantes sont celles qui sont ou ont déjà été des immigrantes ou immigrants reçus, ou qui ont leur résidence permanente. Ce sont les personnes à qui les autorités de l’immigration ont accordé le droit de résider au Canada en permanence ainsi que celles qui ont obtenu la citoyenneté canadienne par naturalisation.

    Personnes issues de minorités visibles

    Les personnes issues de minorités visibles sont celles qui ne se disent pas autochtones et qui ont déclaré appartenir à un ou d’autres groupes raciaux que « Blanc » ou qui n’ont pas la peau blanche.

    Personnes de minorités sexuelles et de genre

    Les personnes de minorités sexuelles sont celles qui ont déclaré une orientation sexuelle autre qu’hétérosexuelle, notamment lesbienne ou gaie, bisexuelle ou pansexuelle, queer ou bispirituelle.

    Les personnes de minorités de genre sont les personnes transgenres et non binaires. Les personnes transgenres sont celles dont le genre (masculin ou féminin) diffère de leur sexe à la naissance.

    Les personnes non binaires sont celles dont le genre se situe en dehors du modèle binaire masculin-féminin. Sont entre autres comprises les personnes dont le genre déclaré est agenre, pangenre, fluide, non conforme, queer ou bispirituel ou celles en questionnement quant à leur genre.

    Personnes ayant une incapacité

    Les personnes ayant une incapacité sont celles qui ont déclaré être limitées dans leurs activités quotidiennes en raison d’une déficience ou d’une difficulté à accomplir certaines tâches. Ces difficultés proviennent d’un état de santé de long terme, ou d’un problème ou trouble durable de six mois ou plus. Les troubles du développement diagnostiqués sont aussi compris dans cette définition.

    Source de données

    Les données présentées dans cette page proviennent de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP) de 2018 menée par Statistique Canada auprès des personnes de 15 ans et plus des dix provinces et des trois territoires qui ne vivaient pas en institution. Cette enquête est à participation volontaire. Les données ont été obtenues directement auprès des personnes répondantes.

    Les données disponibles dans la base de données ne permettent pas de produire ou de diffuser de résultats pour les sept groupes visés par les objectifs de la vitrine. Ainsi, en raison de la taille de l’échantillon pour le Québec et du nombre de personnes répondantes s’identifiant aux peuples autochtones du Canada, la faible précision de certaines estimations ne permet pas leur diffusion. Aucun résultat ne peut être produit pour ce groupe de personnes.

    Utilisation de la variable « genre »

    Les catégories Femmes+ et Hommes+ signifient que les personnes non binaires, soit celles dont le genre se situe en dehors du modèle binaire masculin-féminin, ont été réparties entre les femmes et les hommes. En raison de la petite taille de la population non binaire, cette répartition est nécessaire pour assurer la confidentialité des données des personnes appartenant à cette population.

    Précision des résultats et tests statistiques

    Les statistiques présentées étant basées sur un échantillon, elles sont sujettes à l’erreur d’échantillonnage. Pour plus d’information sur les notions de précision statistique et de différence significative sur le plan statistique, consulter la page Notions statistiques pour l’analyse de données d’enquête.

    À moins d’avis contraire, les différences évoquées ont été confirmées par des tests au seuil de 0,05. Il arrive que des résultats semblent différents, mais ne le soient pas sur le plan statistique selon les tests effectués. Cela peut être attribuable à un manque de puissance statistique de l’enquête d’où proviennent les mesures, particulièrement pour certains groupes de population. Dans le cas d’un test non significatif au seuil fixé, on ne peut pas conclure que les résultats sont différents entre deux groupes; on ne peut toutefois pas pour autant conclure qu’elles sont égales.

    Dernière mise à jour : 14 novembre 2024
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