Personnes issues de minorités visibles
Comportements non désirés en ligne
Selon le genre
Au Québec, en 2018, la tendance indique que les femmes internautes issues de minorités visibles étaient plus susceptibles que les hommes du même groupe d’avoir vécu au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête. La différence n’est toutefois pas significative.
Chez les personnes non issues de minorités visibles, les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes à avoir vécu un comportement non désiré en ligne (14 % c. 11 %).
Selon l’appartenance ou non à une minorité visible
En 2018, environ 20 % des femmes internautes issues de minorités visibles avaient subi au moins un comportement non désiré en ligne au cours des 12 mois précédant l’enquête. Cette proportion est plus élevée que celle des femmes non issues de minorités visibles (14 %).
Chez les hommes, on ne détecte aucune différence statistiquement significative selon l’appartenance ou non à une minorité visible.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Comportements non désirés en ligne.
Comportements sexuels non désirés en public
Selon le genre
Au Québec, en 2018, près du tiers des femmes (30 %) issues de minorités visibles avaient vécu au moins un comportement sexuel non désiré en public au cours des 12 mois précédant l’enquête, soit une proportion est plus élevée que celle des hommes issus de minorités visibles (12 %*).
On établit des constats semblables chez les personnes non issues d’une minorité visible.
Selon l’appartenance ou non à une minorité visible
La tendance indique qu’en 2018, au Québec, les femmes issues de minorités visibles étaient plus susceptibles que les autres femmes d’avoir vécu au moins un comportement sexuel non désiré en public au cours des 12 mois précédant l’enquête. Or, la différence n’est pas statistiquement significative.
On ne détecte pas de différence significative chez les hommes.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Comportements sexuels non désirés en public.
Comportements sexuels non désirés au travail
Selon le genre
En 2018, près de trois femmes issues de minorités visibles sur dix (29 %*) avaient subi au moins un comportement sexuel non désiré au travail dans les 12 mois précédant l’enquête, alors que la proportion d’hommes du même groupe (13 %*) ayant subi de tels comportements est plus faible.
Il en est de même chez les personnes non issues de minorités visibles.
Selon l’appartenance ou non à une minorité visible
En 2018, la proportion de femmes qui ont vécu au moins un comportement sexuel non désiré dans leur milieu de travail dans les 12 mois précédant l’enquête ne différait pas significativement selon l’appartenance à une minorité visible.
On fait le même constat chez les hommes.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Comportements sexuels non désirés au travail.
Victimisation associée à la violence entre partenaires intimes
Selon le genre
Les données de 2018 indiquent que près de trois femmes sur dix issues de minorités visibles (26 %) ont vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans. L’enquête ne permet pas de relever de différence statistiquement significative avec les hommes issus de minorités visibles.
Chez les personnes non issues de minorités visibles, les femmes sont toutefois plus susceptibles que les hommes d’avoir vécu cette victimisation au moins une fois depuis l’âge de 15 ans.
Selon l’appartenance ou non à une minorité visible
En 2018, les femmes issues de minorités visibles étaient proportionnellement moins nombreuses que celles non issues de minorités visibles à avoir vécu de la victimisation associée à la violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans (26 % c. 34 %).
Chez les hommes, on ne détecte pas de différence significative selon l’appartenance ou non à une minorité visible.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Victimisation associée à la violence entre partenaires intimes.