Nouveauté

    Santé

    Personnes de minorités sexuelles ou de genre

    Perception de l’état de santé

    Selon le sexe

    En 2017-2020, au Québec, la tendance indique que les femmes de minorités sexuelles étaient proportionnellement moins nombreuses que les hommes du même groupe à percevoir leur état de santé comme excellent ou très bon, bien qu’on n’ait noté aucune différence significative significative.

    Parmi les personnes hétérosexuelles, les proportions de personnes qui considéraient leur état de santé comme positif étaient semblables tant chez les hommes que chez les femmes.

    Selon le groupe de la diversité sexuelle

    La proportion de femmes de minorités sexuelles qui estimaient avoir une excellente ou très bonne santé était plus faible que celle des femmes hétérosexuelles, quoiqu’on n’ait pas détecté de différence significative.

    Les proportions de personnes qui avaient une perception positive de leur état de santé étaient semblables chez les hommes de minorités sexuelles et chez les hommes hétérosexuels.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Perception de l’état de santé.

    Perception de l’état de santé mentale

    Selon le sexe

    Entre 2017 et 2020, au Québec, les femmes de minorités sexuelles étaient en proportion moins nombreuses que les hommes de minorités sexuelles à estimer avoir une santé mentale excellente ou très bonne (48 % c. 65 %).

    Une différence s’observe également entre les femmes hétérosexuelles et les hommes hétérosexuels.

    Selon le groupe de la diversité sexuelle

    Les femmes de minorités sexuelles étaient moins susceptibles que les femmes hétérosexuelles de percevoir leur santé mentale comme excellente ou très bonne (48 % c. 69 %).

    Une situation similaire est notée chez les hommes.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Perception de l’état de santé mentale.

    Satisfaction à l’égard de sa vie

    Selon le sexe

    Au Québec, en 2017-2020, parmi les personnes de minorités sexuelles, environ 90 % des femmes et 94 % des hommes estimaient que leur vie en général était satisfaisante ou très satisfaisante. Ces proportions ne différaient pas significativement entre les deux sexes.  

    La situation est la même chez les femmes hétérosexuelles et les hommes hétérosexuels.

    Selon le groupe de la diversité sexuelle

    La proportion de femmes de minorités sexuelles qui se considéraient comme satisfaites ou très satisfaites de leur vie en général était moins élevée que celle des femmes hétérosexuelles (90 % c. 94 %).

    Chez les hommes, aucune différence significative n’est détectée selon le groupe de la diversité sexuelle.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Satisfaction à l’égard de sa vie.

    Troubles d’anxiété

    Selon le sexe

    Au Québec, entre 2017 et 2020, les femmes de minorités sexuelles étaient en proportion plus nombreuses que les hommes de minorités sexuelles à être atteintes d’un trouble d’anxiété (23 % c. 10 %**).

    Une situation similaire s’observe chez les femmes hétérosexuelles et les hommes hétérosexuels.

    Selon le groupe de la diversité sexuelle

    La proportion de femmes de minorités sexuelles qui avaient reçu un diagnostic d’anxiété était plus élevée que celle des femmes hétérosexuelles (23 % c. 10 %).

    Il en est de même chez les hommes.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Troubles d’anxiété.

    Troubles de l’humeur

    Selon le sexe

    Au Québec, entre 2017 et 2020, environ une femme de minorités sexuelles sur cinq (20 % *) étaient atteintes d’un trouble de l’humeur. Cette proportion était plus élevée que celle des hommes de minorités sexuelles (10 % **).

    Une différence entre les sexes est également observée chez les personnes hétérosexuelles.

    Selon le groupe de la diversité sexuelle

    La proportion de femmes de minorités sexuelles qui ont reçu un diagnostic d’un trouble de l’humeur était plus élevée que celle des femmes hétérosexuelles (20 % *c. 7 %).

    On observe la même situation chez les hommes.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Troubles de l'humeur.

    Stress quotidien

    Selon le sexe

    Entre 2017 et 2020, au Québec, les femmes de minorités sexuelles tendent à être plus susceptibles que les hommes de minorités sexuelles de trouver la plupart des journées assez ou extrêmement stressantes, bien qu’aucune différence significative n’ait été observée.

    Chez les personnes hétérosexuelles, les proportions de personnes qui considéraient la plupart des journées comme assez ou extrêmement stressantes ne différaient pas significativement entre les femmes et les hommes.

    Selon le groupe de la diversité sexuelle

    La proportion de femmes de minorités sexuelles qui trouvaient la plupart des journées assez ou extrêmement stressantes était plus élevée que celle des femmes hétérosexuelles (35 % c. 25 %).

    Chez les hommes, on ne note aucune différence significative selon le groupe de minorité sexuelle.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Stress quotidien.

    Dernière mise à jour : 20 février 2025
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