En 2021, près du quart de la population québécoise de 12 ans et plus (22 %) trouvait la plupart des journées assez ou extrêmement stressantes. Lors de cette année, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de percevoir leurs journées comme assez ou extrêmement stressantes (26 % c. 18 %). C’était également le cas de 2015 à 2019.
La proportion de personnes percevant la plupart de leurs journées comme assez ou extrêmement stressantes était plus faible en 2021 qu’en 2015, et ce, tant dans l’ensemble de la population (22 % c. 24 %) que chez les hommes (18 % c. 22 %). Aucune différence significative n’a été détectée chez les femmes.
Notes méthodologiques
Concepts et définitions
L’indicateur mesure le stress dans la vie en général, et non pour une période déterminée.
Précision des données
Les statistiques présentées étant basées sur un échantillon, elles sont sujettes à l’erreur d’échantillonnage. Le lectorat est invité à consulter les tableaux statistiques pour les renseignements pertinents sur la précision des estimations et les tests statistiques réalisés.
Univers
Population québécoise de 12 ans et plus.
Jeunes
Selon le sexe
En 2019-2020, au Québec, un peu plus du tiers des femmes de 15 à 29 ans (34 %) trouvait la plupart des journées assez ou extrêmement stressantes. Cette proportion est plus élevée que celle des hommes du même groupe d’âge (19 %).
Chez les 30 ans et plus, on ne détecte aucune différence significative entre les femmes et les hommes.
Selon le groupe d’âge
Les jeunes femmes étaient plus susceptibles que les femmes plus âgées de percevoir leurs journées comme assez ou extrêmement stressantes (34 % c. 23 %).
Chez les hommes, on constate l’inverse. Les jeunes hommes étaient donc proportionnellement moins nombreux que ceux de 30 ans et plus à trouver la plupart des journées assez ou extrêmement stressantes.
Personnes aînées
Selon le sexe
En 2019-2020, au Québec, les femmes de 65 ans et plus étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes du même groupe d’âge à percevoir la plupart des journées comme assez ou extrêmement stressantes (10 % * c. 7 %).
La situation est semblable chez les personnes de 12 à 64 ans.
Selon le groupe d’âge
La proportion de femmes de 65 ans et plus qui trouvaient la plupart des journées assez ou extrêmement stressantes était moins élevée que celle des femmes de 12 à 64 ans (10 % * c. 28 %). Il en est de même chez les hommes.
Personnes immigrantes
Selon le sexe
Au Québec, en 2019-2020, chez les personnes immigrantes, la proportion de personnes pour qui la plupart des journées étaient assez ou extrêmement stressantes ne différait pas significativement entre les femmes et les hommes.
Cette tendance s’observe également chez les femmes non immigrantes et les hommes non immigrants.
Selon le statut d’immigration
En 2019-2020, un peu plus d’une femme immigrante sur cinq (21 %) percevait la plupart des journées comme assez ou extrêmement stressantes. Cette proportion ne différait pas significativement de celle des femmes non immigrantes.
Une situation similaire s’observe chez les hommes.
Personnes issues de minorités visibles
Selon le sexe
Au Québec, en 2019-2020, la tendance indique que les femmes issues de minorités visibles étaient proportionnellement plus nombreuses à percevoir la plupart des journées comme assez ou extrêmement stressantes que les hommes issus de minorités visibles, bien qu’on n’ait noté aucune différence significative.
On observe la même tendance chez les personnes non issues de minorités visibles.
Selon l’appartenance ou non à une minorité visible
Un peu moins du quart des femmes issues de minorités visibles (23 %) trouvait la plupart des journées assez ou extrêmement stressantes. Cette proportion ne différait pas significativement de celle des femmes non issues de minorités visibles.
Il en est de même chez les hommes.
Personnes de minorités sexuelles ou de genre
Selon le sexe
Entre 2017 et 2020, au Québec, les femmes de minorités sexuelles tendent à être plus susceptibles que les hommes de minorités sexuelles de trouver la plupart des journées assez ou extrêmement stressantes, bien qu’aucune différence significative n’ait été observée.
Chez les personnes hétérosexuelles, les proportions de personnes qui considéraient la plupart des journées comme assez ou extrêmement stressantes ne différaient pas significativement entre les femmes et les hommes.
Selon le groupe de la diversité sexuelle
La proportion de femmes de minorités sexuelles qui trouvaient la plupart des journées assez ou extrêmement stressantes était plus élevée que celle des femmes hétérosexuelles (35 % c. 25 %).
Chez les hommes, on ne note aucune différence significative selon le groupe de minorité sexuelle.
Notes méthodologiques
Concepts et définitions
Le stress quotidien réfère au niveau de stress ressenti par une personne dans sa vie quotidienne en général, la plupart des jours ou, dans le cas d’une entrevue par personne interposée, à la perception de la personne qui répond.
Univers
Personnes de minorités sexuelles : Population québécoise de 15 ans et plus.
Autres groupes de population : Population québécoise de 12 ans et plus.
Identification des groupes de population
Le statut d’immigration indique si une personne est non immigrante, immigrante ou résidente non permanente.
- Les personnes ayant la citoyenneté canadienne de naissance sont considérées comme des « personnes non immigrantes ».
- Les personnes ayant le statut de résident permanent ou de résidente permanente, celles ayant le statut d’immigrant reçu ou d’immigrante reçue ainsi que celles qui ont obtenu la citoyenneté canadienne par naturalisation sont considérées comme des « personnes immigrantes ».
- Les « personnes résidentes non permanentes » sont des personnes n’ayant pas la citoyenneté canadienne, le statut d’immigrant reçu ou d’immigrante reçue, ou celui de résident permanent ou de résidente permanente.
Selon la Loi sur l’équité en matière d’emploi, on entend par minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n’ont pas la peau blanche ». Les principales minorités visibles sont les personnes sud-asiatiques, chinoises, noires, philippines, arabes, latino-américaines, asiatiques du Sud-Est, asiatiques occidentales, coréennes et japonaises.
Les personnes de minorités sexuelles sont celles qui considèrent être lesbiennes, gaies, bisexuelles, pansexuelles ou d’une autre orientation sexuelle non hétérosexuelle.
Source de données
Les données présentées dans cette page proviennent de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. Les composantes annuelles de 2019 à 2020 ont été combinées afin de produire des estimations sur les jeunes, les personnes aînées, les personnes immigrantes et les personnes issues de minorités visibles.
Les enquêtes de 2017 à 2020 ont été combinées afin d’avoir des estimations d’une puissance statistique acceptable pour les personnes de minorités sexuelles.
Les données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes ne permettent pas de produire de résultats pour les sept groupes populationnels d’intérêt présentés dans la vitrine. Ainsi, comme la source de données ne permet pas d’identifier les personnes ayant une incapacité, aucun résultat ne peut être présenté pour ce groupe.
Précision des résultats et tests statistiques
Les statistiques présentées étant basées sur un échantillon, elles sont sujettes à l’erreur d’échantillonnage. Pour plus d’information sur les notions de précision statistique et de différence significative sur le plan statistique, consulter la page Notions statistiques pour l’analyse de données d’enquêtes.
À moins d’avis contraire, les différences évoquées ont été confirmées par des tests au seuil de 0,05. Il arrive que des résultats semblent différents, mais ne le soient pas sur le plan statistique selon les tests effectués. Cela peut être attribuable à un manque de puissance statistique de l’enquête d’où proviennent les mesures, particulièrement pour certains groupes de population. Dans le cas d’un test non significatif au seuil fixé, on ne peut pas conclure que les résultats sont différents entre deux groupes; on ne peut toutefois pas pour autant conclure qu’ils sont égaux. Des tests d’interaction ont été réalisés afin d’évaluer si l’effet du sexe sur l’indicateur est modulé par le fait d’appartenir ou non à un des groupes de population visés.