Anomalies de température

    Indicateurs de progrès du Québec

    Les anomalies de température correspondent au nombre de degrés Celsius d’écart entre la température moyenne de l’année et la température normale au 20e siècle. Elles sont interpolées pour l’ensemble du Québec.

    Vignette des anomalies de température 1,6 degrés Celsius en 2022
    Tendance à la hausse, défavorable au progrès. Tendance défavorable au progrès depuis 1922

    Pertinence pour la mesure du progrès et méthode

    La stabilité du climat est déterminante pour le bien-être des personnes. Les anomalies de température permettent de mesurer l’un des aspects des changements climatiques. Ceux-ci, causés notamment par l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, produisent des effets qui peuvent affecter la santé humaine, l’activité économique et l’état des écosystèmes. Déjà observables au Québec, les changements climatiques ont des conséquences majoritairement négatives, dont des périodes de sécheresse, une hausse du niveau de la mer et une augmentation de la fréquence des feux de forêt.

    Au Québec, les changements climatiques pourraient entraîner une hausse de la température moyenne annuelle de 1,7 à 4,6 °C au sud et de 1,9 à 5,8 °C au nord d’ici 2050 selon deux scénarios mis de l’avant par Ouranos. Des anomalies de température importantes peuvent notamment influencer les périodes de gel-dégel, le nombre de degrés-jours de croissance de la végétation et la période de fonte des neiges. De plus, elles nous renseignent sur le risque de phénomènes climatiques extrêmes, tels que les canicules et les feux de forêt.

    Le climat est l’une des dimensions déterminantes de l’évolution du capital naturel, notamment parce que ses variations se répercutent sur les autres aspects de ce capital (biodiversité, eau, air, etc.). Le climat module les processus naturels et les activités qui soutiennent le développement socio-économique d’un territoire. Les effets des changements climatiques auront une incidence encore plus grande sur le bien-être des générations futures.

    Inégalités

    La mesure des inégalités ne s’applique pas aux anomalies de température. Cependant, les anomalies de température pourraient être ventilées par région administrative.

    Intelligibilité et acceptabilité

    Un indicateur de température fournit une représentation intuitive des changements climatiques. L’indicateur fait ressortir la particularité de notre siècle, car il se réfère aux températures moyennes observées durant le siècle précédent, soit de 1901 à 2000, une période moins influencée par les changements climatiques.

    La période de comparaison utilisée pour le calcul des anomalies de température du MELCC est la même que celle employée par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des États-Unis, ce qui permet notamment de comparer des données internationales sur le climat.

    Notes méthodologiques

    Concepts et définitions

    La température est mesurée en degrés Celsius.

    Méthode de calcul

    Les anomalies de température sont calculées par le MELCC à partir des données homogénéisées de son Réseau de surveillance du climat et de certaines stations de partenaires, dont Environnement et Changement climatique Canada. La température moyenne de l’année est calculée pour chaque station, puis l’écart par rapport à la normale est aussi calculé pour chaque station (la normale est celle du 20e siècle, soit de 1901 à 2000). Ces statistiques d’écart sont rapportées sur une carte selon l’emplacement des stations. Une interpolation spatiale (calcul géostatistique) est ensuite opérée afin d’obtenir une valeur d’anomalie en tout point du Québec, puis la moyenne spatiale est calculée pour obtenir l’anomalie moyenne pour l’ensemble du Québec et pour le sud du Québec.

    L’homogénéisation des températures correspond à l’adaptation des mesures historiques aux conditions actuelles de mesure, par exemple, une adaptation due à un déplacement de station.

    Fréquence de mise à jour

    Annuelle

    Limites

    Le nombre limité de stations dans le nord du Québec avant 1940 diminue la précision des valeurs géostatistiques de ces années. Elles offrent tout de même le meilleur portrait disponible du climat qui prévalait alors au Québec.

    Les valeurs d’anomalies de température pour l’ensemble du Québec peuvent masquer des divergences entre le sud et le nord. Il est important d’en tenir compte lors de l’interprétation de cet indicateur.

    Produits connexes

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    Cadre conceptuel et méthodologique des Indicateurs de progrès du Québec

     

    Faites-nous part de vos commentaires!

    Les Indicateurs de progrès du Québec visent à mesurer ce qui est le plus important pour les personnes, à partir d’un nombre restreint d’indicateurs. Pour cette raison, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) vous invite à soumettre vos commentaires à propos de cette initiative et des dimensions du bien-être et de la richesse nationale qui sont les plus importantes pour vous. Vos suggestions alimenteront les réflexions et pourraient être utilisées par l’ISQ pour faire évoluer la liste des indicateurs de progrès.

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    Dernière mise à jour : 20 avril 2023

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