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    Portrait des femmes aînées au Québec - Conditions de vie matérielles

    Diffusion : 29 juin 2023

    Logement

    Type de construction résidentielle

    En 2021, 58 % des personnes de 65 ans et plus en ménage privé vivaient dans une maison et 41 % occupaient un appartement. Par ailleurs, plus une personne était âgée, plus elle était susceptible de vivre dans un appartement. Les femmes aînées étaient moins susceptibles que les hommes du même groupe d’âge de vivre dans une maison. En revanche, elles étaient plus susceptibles que ces derniers de vivre dans un appartement. Ces écarts sont observés entre les femmes et les hommes aînés, quel que soit leur âge.

    Mode d’occupation du logement 

    En 2021, 69 % des personnes de 65 ans et plus faisaient partie d’un ménage propriétaire de son logement : 48 % n’avaient pas d’hypothèque et 20 % en avaient une. La proportion de ménages locataires était de 32 %.

    Les femmes aînées étaient plus susceptibles que les hommes aînés de vivre dans un ménage locataire. Inversement, elles étaient moins susceptibles que les hommes de vivre dans un ménage propriétaire de son logement, avec ou sans hypothèque.

    Ces constats sont valides pour l’ensemble des groupes d’âge chez les personnes aînées, à l’exception des personnes de 85 ans et plus, pour lesquelles on ne détecte pas de différence significative entre les femmes et les hommes.

    Abordabilité du logement

    En 2021, 16 % des personnes aînées faisaient partie d’un ménage dont le logement était inabordable, c’est-à-dire dont les coûts d’habitation représentaient 30 % ou plus de leur revenu total.

    Les femmes aînées étaient plus susceptibles que les hommes du même groupe d’âge de vivre dans un logement inabordable.

    La proportion de personnes aînées vivant dans un ménage occupant un logement non abordable est plus élevée chez les groupes d’âge les plus avancés, tant chez les femmes que chez les hommes. Cependant, plus les personnes sont âgées, plus l’écart entre les femmes et les hommes est important : de 4 points de pourcentage chez les 65-69 ans, il passe à 11 points de pourcentage chez les 85 ans et plus.

    Personnes aînées vivant dans un logement non abordable en 2021

    Illustrations de personnages féminin et masculin accompagnées de graphiques circulaires indiquant la proportion pour chacun. Femmes+ : 19 %; Hommes+ : 13 %

    Logement acceptable

    En plus de l’abordabilité, deux autres normes sont généralement utilisées pour vérifier le caractère « acceptable » d’un logement : celle de la qualité et celle de la taille. Un logement répond à la norme de qualité lorsqu’il ne requiert pas de réparations majeures, et à celle de la taille lorsque le nombre de chambres à coucher est suffisant compte tenu de la taille et de la composition du ménage. Lorsqu’un logement répond aux trois normes, il est considéré comme acceptable.

    En 2021, 21 % des personnes de 65 ans et plus vivaient dans un logement qui ne répondait pas à au moins l’une des trois normes d’acceptabilité. Les femmes aînées étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes aînés à occuper un logement non acceptable.

    Plus les personnes étaient âgées, plus elles étaient susceptibles de vivre dans un logement non acceptable. Cette tendance est encore plus marquée chez les femmes : l’écart entre les genres passe de 4 points de pourcentage chez les 65-74 ans à 11 points de pourcentage chez les 85 ans et plus.

    Personnes aînées vivant dans un logement non acceptable en 2021

    À venir

    Revenu

    Revenu médian après impôt

    Le revenu médian après impôt est présenté sous deux angles : celui du revenu individuel et celui du revenu du ménage, ajusté selon le nombre de personnes qui en font partie.

    Quelle est la différence entre le revenu individuel et le revenu du ménage ajusté selon sa taille?

    Contrairement au revenu individuel, qui désigne le revenu propre à une personne seulement, le revenu du ménage ajusté en fonction de sa taille prend en compte les revenus de tous les membres du ménage. La somme de ces revenus est divisée par la racine carrée du nombre de personnes dans le ménage, afin de refléter les économies d’échelle dans la consommation qui résulte de la cohabitation. Ce type de revenu pose l’hypothèse d’une mise en commun des revenus des membres du ménage. Le même revenu ajusté est attribué à chacun des membres. À noter que dans le cas d’une personne vivant seule, le revenu du ménage ajusté selon sa taille correspond au revenu individuel.

    En 2020, le revenu médian après impôt des personnes aînées était de 27 900 $. Il était moins élevé chez les femmes que chez les hommes aînés. Le revenu médian ajusté était quant à lui de 39 300 $ chez les personnes aînées. Celui des femmes était inférieur à celui des hommes.

    Tableau imagé avec des personnages féminin et masculin présentant les données de revenu pour chacun des groupes. Revenu individuel : 24 100 $ pour les femmes et 34 200 $ pour les hommes; Revenu du ménage ajusté selon sa taille : 37 100 $ pour les femmes et 42 100 $ pour les hommes

    Parmi les personnes aînées, on observe des écarts de revenu entre les femmes et les hommes chez les 65 à 74 ans et chez les 75 ans et plus, et ce, tant pour le revenu individuel que pour le revenu ajusté.

    Au cours de la période 2005-2020, le revenu individuel médian des femmes aînées s’est accru de 27 %. Leur revenu médian ajusté a quant à lui augmenté de 41 %.

    Chez les hommes aînés, la hausse a été de 33 % pour le revenu médian individuel et de 39 % pour le revenu médian ajusté.

    Graphique

    Sources de revenus

    En 2020, la quasi-totalité des personnes de 65 ans et plus ont reçu des prestations provenant de transferts gouvernementaux, tels que les prestations de la Sécurité de la vieillesse (96 %) et du Régime de rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada (95 %). Près de 7 personnes de 65 ans et plus sur 10 (67 %) ont reçu une pension de retraite privée, 43 % un revenu de placement et 21 % un revenu d’emploi.

    Les femmes aînées sont moins susceptibles que les hommes aînés d’avoir reçu une pension de retraite privée (– 6 p. de %) et un revenu d’emploi (– 14 p. de %) en 2020.

    Entre 2005 et 2020, la proportion de femmes aînées ayant touché un revenu d’emploi ainsi qu’une pension de retraite privée ou publique (RRQ et RPC) a augmenté (+ 6 p. de % et + 18 p. de % respectivement). Chez les hommes aînés, seule la proportion ayant touché un revenu d’emploi a crû durant cette période (+ 9 p. de %).

    La proportion de personnes aînées ayant perçu des prestations de la Sécurité de la vieillesse a légèrement diminué durant la période, tant chez les femmes que chez les hommes.

    Graphique

    Parmi les personnes aînées ayant touché un revenu provenant de ces différentes sources, les femmes ont reçu un montant moins élevé de pension de retraite privée (– 1 704 $) et publique (– 1 680 $) que les hommes.

    Quintiles de revenu

    En 2020, 36 % des personnes aînées faisaient partie du quintile inférieur de revenu. Les deuxième, troisième et quatrième quintiles regroupaient respectivement 22 %, 20 % et 13 % des personnes aînées. Enfin, seules 9 % d’entre elles faisaient partie du quintile supérieur.

    Les femmes aînées étaient davantage représentées dans le quintile inférieur que les hommes, alors que ces derniers étaient en proportion plus nombreux que les femmes dans les troisième et quatrième quintiles en 2020.

    Faible revenu

    En 2020, la proportion de personnes aînées en situation de faible revenu selon la Mesure du faible revenu (MFR) était de 13 %.

    Les femmes aînées étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes aînés à être en situation de faible revenu. L’écart entre les sexes est particulièrement important chez les 75 ans et plus (11 points de pourcentage).

    Taux de faible revenu selon la MFR chez les personnes aînées en 2020

    Illustrations de personnages féminin et masculin accompagnées de graphiques circulaires présentant les proportions. Femmes : 17 %; Hommes : 10 %

    Entre 2005 et 2020, le taux de faible revenu a augmenté de 5 points de pourcentage chez les femmes aînées et de 6 points chez les hommes aînés.

    Mesure du panier de consommation

    Il existe une autre mesure de faible revenu, la Mesure du panier de consommation (MPC). Contrairement à la Mesure de faible revenu (MFR), celle-ci est une mesure absolue basée sur le coût d’un panier de biens et de services jugés essentiels pour qu’une unité familiale comble ses besoins de base. Elle permet de prendre en compte les différences de coût de la vie entre les régions. La MFR est pour sa part une mesure relative, c’est-à-dire qu’une unité est considérée comme étant à faible revenu si son revenu, préalablement ajusté en fonction de la taille du ménage, est inférieur à la moitié de la médiane du revenu ajusté de l’ensemble des particuliers du Québec.

    Les deux mesures donnent des résultats fort différents pour les personnes aînées : le taux de faible revenu selon la MPC des personnes aînées était de 2 % en 2020, mais de 13 % pour la MFR.

    Les résultats relatifs au taux de faible revenu selon la MPC ne sont pas présentés dans cette page, mais sont disponibles dans le Portrait des personnes aînées au Québec (PDF, 8,52 Mo).

    Avoirs et dettes

    Avoirs et dettes détenus

    En 2019, les familles aînées dont le principal soutien économique est une femme étaient proportionnellement moins nombreuses que celles dont le principal soutien est un homme à détenir :

    • des régimes de retraite offerts par l’employeur;
    • des véhicules;
    • une résidence principale.

    Du côté des dettes, on ne détecte pas de différence significative entre les femmes et les hommes aînés.

    Proportion de familles détenant certains types d’avoirs et de dettes selon le genre du principal soutien économique, familles dont le principal soutien a 65 ans ou plus1, Québec, 1999 et 2019

      1999 2019 Variations
      Femmes Hommes Femmes Hommes F H
    Avoirs  100,0 100,0 100,0 100,0    
    Avoirs financiers dans les régimes de retraite privés 47,0 a 74,0 a 70,0 76,0 ↗   
    REER, FERR, CRI2 et autres régimes ou rentes de retraite privés 34,0 a 52,0 a 52,0 58,0  
    Régimes de retraite offerts par l'employeur  33,0 a 56,0 a 46,0 a 58,0 a ↗   
    Avoirs financiers hors des régimes de retraite privés 94,1 93,9 95,8 96,2    
    Avoirs non financiers 100,0 100,0 100,0 100,0    
    Résidence principale 41,0 a 70,0 a 48,0 a 69,0 a    
    Autres biens immobiliers F 21,0 13,0 17,7    
    Véhicules 36,0 a 81,8 a 64,0 a 85,3 a ↗   
    Autres avoirs non financiers 100,0 100,0 100,0 100,0    
    Valeur nette des entreprises de l'unité familiale F 8,9 * F 7,4 *    
    Dettes 18,6 a 35,0 a   4,0       
    Hypothèques F F F 14,9    
    Dettes de consommation 18,6 a 33,0 a   41,0 39,0  
    Avoir net (avoirs – dettes) 100,0 100,0 100,0 100,0    
     

    *   Coefficient de variation compris entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.
    F   Donnée peu fiable, ne peut être diffusée.
    a Pour une année donnée, exprime une différence significative entre les femmes et les hommes d’une même ligne au seuil de 0,05.
    ↗ Indique une augmentation significative entre 1999 et 2019 au seuil de 0,05.

    1. Vivant dans un logement privé.
    2. REER : Régime enregistré d'épargne-retraite; FERR : Fonds enregistrés de revenu de retraite; CRI : Comptes de retraite immobilisés. 

    Source
    Statistique Canada, Enquête sur la sécurité financière, 1999 et 2019. Adapté par l'Institut de la statistique du Québec.

    Depuis 1999, on observe une augmentation de la proportion de familles aînées soutenues par une femme qui détiennent des REER, des FERR, des CRI ou autres régimes ou rentes de retraite privés (+18 points pourcentage), des régimes de retraite offerts par l’employeur (+ 13 p.) ainsi que des véhicules (+ 28 p.). En revanche, on ne détecte aucune hausse dans la proportion d’avoirs détenus par les familles aînées soutenues par un homme.

    La proportion de familles aînées soutenues par une femme qui détiennent des dettes a aussi augmenté de 25 points entre 1999 et 2019; aucune hausse n’a été détectée chez les hommes.

    Valeur des avoirs, des dettes et de l’avoir net

    En 2019, la valeur médiane des avoirs des familles soutenues par une personne aînée était de 361 000 $ et la valeur médiane des dettes, de 14 000 $. La valeur médiane de l’avoir net, c’est-à-dire la différence entre le montant total des avoirs et des dettes, des familles soutenues par une personne aînée était de 342 000 $.

    Le montant médian des dettes des familles soutenues par une femme aînée était moindre que celui des familles soutenues par un homme aîné. On ne détecte pas de différence dans le montant de l'avoir et de l’avoir net selon le genre du soutien principal des familles aînées.

    Depuis 1999, la valeur médiane de l’avoir net des femmes aînées s’est accrue d’environ 180 000 $ et celle des hommes aînés, de près de 100 000 $.

    Graphique

    Notes méthodologiques

    Concepts et définitions

    Logement

    Source de données : Recensement de la population de 2021, Statistique Canada.

    Mode d’occupation du logement : indique si le ménage dont fait partie une personne détient ou loue son logement. Un ménage est considéré comme propriétaire si l’un de ses membres possède le logement, même si celui-ci est encore hypothéqué. Les ménages propriétaires sont classés en deux catégories : avec hypothèque et sans hypothèque. Un ménage est considéré comme locataire lorsqu’aucun de ses membres n’est propriétaire du logement, qu’un loyer en argent soit versé ou non.

    Abordabilité du logement : fait référence à la proportion du revenu mensuel total moyen avant impôt du ménage qui est déboursée pour couvrir les frais de logement mensuels moyens. Ces frais englobent, s’il y a lieu, les paiements hypothécaires, le loyer, l’impôt foncier, les charges de copropriété ainsi que les frais d’électricité, de chauffage et d’eau, et les autres services municipaux. On considère qu’un ménage occupe un logement non abordable si 30 % ou plus de son revenu total moyen est consacré aux frais de logement.

    Logement acceptable : un logement n’est pas considéré comme acceptable dès qu’il ne répond pas à l’une des trois normes d’acceptabilité (qualité, taille ou abordabilité) établies par la Société canadienne d’hypothèques et de logement.

    • La norme de qualité n’est pas respectée si, du point de vue de l’occupant, le logement nécessite des réparations majeures. Cela comprend inclut les réparations de plomberie et des installations électriques, ainsi que les réparations structurelles du bâtiment (murs, sol ou plafond).
    • La norme de taille n’est pas respectée si le logement ne compte pas suffisamment de chambres à coucher pour répondre aux besoins du ménage, compte tenu de sa taille et de sa composition, et d’après les recommandations de la Norme nationale d’occupation. Par définition, les personnes vivant seules occupent un logement de taille convenable.
    • Un logement est considéré comme non abordable si 30 % ou plus du revenu total du ménage est consacré aux frais d’habitation (voir plus haut Abordabilité du logement).

    Revenu

    Source : Enquête canadienne sur le revenu, Statistique Canada

    Revenu médian après impôt

    (revenu individuel et revenu du ménage ajusté selon sa taille)

    Le revenu après impôt correspond à la somme de tous les revenus provenant du marché (c’est-à-dire les revenus de travail, de placements, les pensions de retraite privées, les pensions alimentaires et les autres revenus de source privée) ainsi que des transferts gouvernementaux, duquel est soustrait l’impôt provincial et fédéral.

    Contrairement au revenu individuel, le revenu du ménage ajusté en fonction de sa taille prend en compte les revenus de tous les membres d’un ménage. La somme de ces revenus est divisée par la racine carrée du nombre de personnes dans le ménage afin de refléter les économies d’échelle dans la consommation. Ce type de revenu pose l’hypothèse d’une mise en commun des revenus des membres du ménage. Le même revenu ajusté est attribué à chacun des membres.

    Le revenu médian a été privilégié puisqu’il est plus représentatif de la distribution du revenu parmi les groupes plus restreints (en particulier les personnes de 65 ans et plus) en éliminant l’influence des valeurs extrêmes. Les montants sont exprimés en dollars constants de 2020 afin de prendre en compte l’inflation; les valeurs antérieures à 2020 ont été converties au moyen de l’indice des prix à la consommation d’ensemble pour le Québec.

    Sources de revenus

    Pension de retraite privée : les paiements peuvent prendre diverses formes : rentes, pensions de retraite ou versements d’un FERR (fonds enregistré de revenu de retraite). Les sommes retirées d’un REER avant l’âge de 65 ans sont considérées comme des retraits d’un REER (exclues des pensions de retraite), tandis que les montants retirés d’un REER à partir de 65 ans sont assimilés à des pensions de retraite.

    Prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec : comprend les prestations d’invalidité, d’époux(-se) survivant(e), et pour enfant.

    Prestations de la Sécurité de la vieillesse : comprend la pension de la Sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garanti et l’Allocation du survivant.

    Revenu d’emploi : comprend les salaires et traitements avant déductions et le revenu d’un travail autonome.
    Revenu de placement : comprend le montant imposable des dividendes (montant réel plus 25 %), les intérêts, et les autres revenus de placements, tels que les revenus nets de société de personnes et les revenus nets de location.

    Taux de faible revenu

    Mesure du faible revenu (MFR) : une personne est considérée comme étant à faible revenu si son revenu du ménage ajusté selon sa taille est inférieur au seuil de référence de la MFR. Ce seuil correspond à la moitié de la médiane du revenu du ménage ajusté selon sa taille de l’ensemble des particuliers, de tous âges.

    Pour le calcul des seuils, les données produites par l’ISQ dans le cas du Québec utilisent le revenu médian québécois, alors que Statistique Canada utilise le revenu médian canadien.

    Mesure du panier de consommation (MPC) : La MPC repose sur le coût des biens et des services devant composer le « panier de consommation » qui est jugé essentiel pour qu’une unité familiale comble ses besoins de base. Le coût du panier est ensuite comparé au revenu disponible de l’unité familiale : celle-ci est considérée comme étant à faible revenu si son revenu familial disponible est inférieur au seuil de référence s’appliquant à elle, compte tendu de la collectivité où elle habite et du nombre de personnes qu’elle comprend. Le statut de faible revenu est attribué à tous les membres de l’unité familiale.

    Quintiles de revenu

    Les quintiles de revenu sont obtenus en classant en ordre croissant les revenus de l’ensemble des personnes de 16 ans et plus en cinq groupes égaux, représentant chacun 20 % du total de la population. Les quintiles présentés ici ont été déterminés en fonction du revenu du ménage ajusté après impôt.

    Avoirs et dettes

    Source : Enquête sur la sécurité financière, Statistique Canada

    Les résultats portent sur les unités familiales (ou familles), qui comprennent les personnes seules et les familles économiques. Une famille économique inclut un groupe de deux personnes ou plus qui vivent dans le même logement et qui sont apparentées par le sang, par alliance, par union libre ou par adoption. Les familles aînées sont celles dont le principal soutien économique, soit la personne dont le revenu avant impôt est le plus élevé de la famille, a 65 ans et plus.

    Valeurs médianes des avoirs, des dettes et de l’avoir net

    Les valeurs médianes des avoirs, des dettes et de l’avoir net ont été calculées parmi les familles aînées qui détiennent un avoir ou une dette, c’est-à-dire lorsque le montant de cet avoir ou de cette dette est différent de zéro. Les montants sont exprimés en dollars constants de 2019; les valeurs nominales pour 2009 ont été converties au moyen de l’indice des prix à la consommation d’ensemble pour le Québec.

    Description des catégories d’avoirs et de dettes et de l’avoir net

    Avoirs : avoirs financiers dans les régimes de retraite privés; avoirs financiers hors des régimes de retraite privés; avoirs non financiers; valeur nette des entreprises de la famille.

    • Avoirs financiers dans les régimes de retraite privés : avoirs dans les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER), les fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR), les comptes de retraite immobilisés (CRI) et autres, et les régimes de retraite offerts par l’employeur (régimes complémentaires de retraite).
    • Avoirs financiers hors des régimes de retraite privés : dépôts dans des institutions financières, avoirs dans les fonds d’investissement, actions négociées en bourse, obligations d’épargne et débentures, comptes d’épargne libre d’impôt (CELI) et autres avoirs financiers.
    • Avoirs non financiers : valeur de la résidence principale, d’autres biens immobiliers, de véhicules et d’autres avoirs non financiers.
    • Valeur nette des entreprises de la famille : montant estimé qui serait versé si toutes les entreprises des membres d’une famille étaient vendues, après déduction de toutes dettes impayées.

    Dettes : valeur de l’hypothèque et des dettes de consommation.

    • Hypothèque : hypothèque de la résidence principale et hypothèque des autres biens immobiliers.
    • Dettes de consommation : montants associés aux marges de crédit, aux cartes de crédit, au crédit à tempérament, aux prêts étudiants, aux prêts automobiles et aux autres dettes.

    Avoir net : montant résiduel lorsque les dettes totales sont soustraites des avoirs totaux.

    Sources de données

    Recensement de la population, Statistique Canada

    Les indicateurs de logement présentés dans cette page proviennent de l’édition 2021 du recensement. Le premier, portant sur le type de construction résidentielle, provient des « données intégrales » du recensement, c’est-à-dire celles qui ont été colligées à l’aide du questionnaire court du recensement, administré à l’ensemble de la population canadienne.

    Les autres indicateurs, sur le mode d’occupation du logement, son caractère abordable et acceptable, sont tirés des « données échantillon » du recensement, colligées à l’aide du questionnaire long, administré à 25 % de la population vivant en ménage privé. Plus précisément, ils couvrent les personnes faisant partie d’un ménage dont le revenu total est supérieur à zéro, qui vivent dans un logement non agricole, et hors réserve.

    Pour en savoir davantage : Recensement de la population

    Enquête canadienne sur le revenu (ECR), Statistique Canada

    L’ECR collige des renseignements sur le revenu et les sources de revenu des personnes vivant au Canada. L’enquête exclut les personnes vivant dans les territoires, les réserves et dans d’autres peuplements autochtones des provinces, ainsi que les pensionnaires d’établissements institutionnels et les ménages situés dans des régions extrêmement éloignées où la densité de population est très faible. À noter que l’ECR a remplacé l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) en 2012; les données de l’EDTR ont été utilisées pour les résultats des années 2005 à 2011.

    Pour en savoir davantage : Enquête canadienne sur le revenu

    Enquête sur la sécurité financière (ESF), Statistique Canada

    L’ESF a pour but de collecter des renseignements sur les avoirs et les dettes des familles canadiennes. La population cible comprend les familles provenant des dix provinces canadiennes. Les personnes vivant dans les territoires, les réserves et d’autres établissements autochtones, les personnes âgées qui vivent dans des résidences et celles qui vivent à plein temps dans un établissement institutionnel, sont exclues de l’enquête.

    Pour en savoir davantage : Enquête sur la sécurité financière

    Précisions méthodologiques

    Des tests statistiques ont été effectués pour les indicateurs de cette page (sauf celui sur le type de construction résidentielle, qui provient des données intégrales du recensement de la population – voir l’encadré précédent) afin de vérifier si les différences entre les femmes et les hommes étaient significatives sur le plan statistique. Le seuil de signification utilisé pour l’ECR et l’ESF est de 0,05, et celui utilisé pour le recensement de la population, de 0,01.

    Les données du recensement de 2021 ont été diffusées selon le genre des personnes plutôt que selon leur sexe. Les catégories Femmes+ et Hommes+ signifient que les personnes non binaires, soit celles qui ne s’identifient pas exclusivement comme une femme ou un homme, ont été réparties entre les femmes et les hommes.

    Pour plus d’information sur les notions de précision statistique et de différence significative sur le plan statistique, sur la collecte et la diffusion de résultats selon le genre, et sur la couverture des personnes aînées dans les sources de données utilisées, consultez la section Aspects méthodologiques du Portrait des personnes aînées au Québec (PDF, 8,52 Mo).

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