Avis de diffusion
Québec, le 22 avril 2022. – À l’occasion du Jour de la Terre, l’Institut de la statistique du Québec publie une première estimation de l’empreinte carbone des ménages au Québec. Celle-ci s’élève à au moins 71 997 milliers de tonnes équivalent CO2 (Kt éq. CO2) pour 2017, ce qui équivaut à 8,7 tonnes par habitant.
L’empreinte carbone des ménages correspond aux émissions de gaz à effet de serre (GES) produites pour répondre aux besoins de consommation des ménages, qu’elles aient été générées par les ménages eux-mêmes ou par les secteurs d’activité économique qui leur fournissent les biens et services demandés.
L’empreinte carbone mesure les émissions occasionnées au Québec (44 704 Kt éq. CO2), ailleurs au Canada (9 896 Kt éq. CO2) et ailleurs sur la planète (17 396 Kt CO2).
En plus de comptabiliser les émissions de GES émises directement par les ménages, l’étude présente les éléments suivants :
- les émissions selon différentes catégories de biens et de services consommés par les ménages;
- les émissions issues de la fabrication, du transport et de la distribution des produits finis et intermédiaires qui servent à répondre aux besoins de consommation des ménages (émissions indirectes);
- l’empreinte carbone selon le lieu d’émission des GES (au Québec, dans les autres provinces et territoires canadiens) et les émissions de CO2 générées hors Canada;
- l’empreinte carbone par dollar dépensé.
Approche méthodologique et source de données
Cette première estimation de l’empreinte carbone des ménages au Québec a été réalisée à l’aide des données du compte des émissions de GES et d’une base de données de l’OCDE portant sur le contenu en émissions de CO2 des échanges internationaux. Elle utilise également les résultats du Modèle intersectoriel du Québec (MISQ). Celui-ci s’appuie sur les tableaux des ressources et des emplois de Statistique Canada. Une version « Canada hors Québec » de ce modèle a été élaborée pour les besoins de l’analyse.
Cette première estimation de l’Institut sera révisée régulièrement selon la disponibilité des données.
L’approche méthodologique est décrite en annexe de la publication.
Pour en savoir plus
Lire la publication (PDF, 3,06 Mo)
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