Comptes des terres du Québec méridional – Principaux résultats

    Diffusion : 19 juillet 2023

    Les comptes des terres du Québec méridional comptabilisent les superficies de couverture terrestre du Québec au sud du 52e parallèle selon leur classification : surface artificielle, terre agricole, milieu humide, forêt, ou plan ou cours d’eau intérieure. Ces comptes permettent de quantifier l’évolution de ces surfaces entre les années 1990, 2000 et 2010, en km2.

    Plusieurs années sont nécessaires pour collecter et compiler les données sous-tendant les comptes des terres, soit les inventaires écoforestiers du ministère des Ressources naturelles et des Forêts. Les données des années 2010 sont partielles pour l’instant. Les résultats disponibles pour les années 2010 sont ceux des six régions administratives suivantes : Bas-Saint-Laurent, Capitale-Nationale, Outaouais, Abitibi-Témiscamingue, Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et Chaudière-Appalaches.

     

    Les résultats du reste du Québec méridional seront ajoutés progressivement, selon l’avancement du 5e inventaire écoforestier.

    Superficie des différentes couvertures terrestres

    Graphique

    Superficie des différentes couvertures terrestres du Québec méridional, pour les années 1990

    Carte du Québec méridional.

    Notes
    Les changements sont déterminés sur une période d’environ 10 ans, selon les années de captations des photographies aériennes permettant la production des 3e, 4e et 5e inventaires écoforestiers. Ainsi, les données de la décennie 2010 sont disponibles pour seulement 6 des 17 régions administratives à l’heure actuelle. Les résultats pour les régions manquantes au sud du 52e parallèle seront diffusés lorsqu’ils seront disponibles.
    Les résultats des années 1990 compilent des changements observés de 1990 à 1999.

    Sources
    Institut de la statistique du Québec, exploitation des cartes et des données écoforestières de mai 2021 et Système sur les découpages administratifs de janvier 2022, ministère des Ressources naturelles et des Forêts.

    Faits saillants

    Des années 1990 aux années 2000, pour tout le Québec méridional

    Toutes les régions du Québec ont connu une croissance des surfaces artificielles, soit une augmentation d’environ 43 km2 par année, pour un total de 571 km2 nets durant la période d’étude.

    La majorité de cette artificialisation a eu lieu sur des milieux naturels (72 %) et sur des terres agricoles (environ 29 %).

    Les régions où l’on observe le plus de surfaces nouvellement artificialisées sont la Montérégie, les Laurentides, l’Estrie et Lanaudière. Proportionnellement à la taille de son territoire, c’est toutefois dans la région de Laval que le taux de croissance des surfaces artificielles est le plus élevé.

    Les terres agricoles ont diminué de 1 032 km2 durant la période d’étude, principalement au profit des surfaces forestières, ce qui correspond à environ 86 km2 par année.

    L’enfrichement des terres agricoles combiné à l’artificialisation des milieux naturels fait, au bout du compte, la superficie des forêts demeure relativement stable.

    Plusieurs secteurs ont été ennoyés ou asséchés. Au net, on remarque une progression de 110 km2 de plan et cours d’eau intérieure, notamment en raison de la construction d’un barrage sur la Côte-Nord.

    Des années 2000 aux années 2010, pour les six régions disponibles

    Des années 1990 aux années 2000, l’artificialisation annuelle était de 12 km2 par année; elle est passée à 16 km2 par année des années 2000 aux années 2010. L’artificialisation annuelle s’est accélérée pour cinq régions, alors qu’elle s’est maintenue en Gaspésie.

    Au total, 168 km2 de surfaces artificielles ont été créés, principalement au détriment des milieux naturels de ces six régions administratives.

    Une perte des terres agricoles totalisant 440 km2 a été observée, soit environ 37 km2 par année. Ces pertes sont majoritairement expliquées par l’enfrichement (forêt qui s’étend).

    L’enfrichement des terres agricoles de ces régions a permis de compenser les pertes de surfaces naturelles dues à l’artificialisation.

    Évolution des surfaces artificielles en pourcentage du stock d’ouverture

    Graphique

    Évolution des surfaces artificielles et des terres agricoles du Québec méridional

    Évolution observée entre les décennies 1990, 2000 et 2010, au détriment ou au profit des autres couvertures terrestres en proportion du stock d'ouverture, en pourcentage (%), par région administrative, et superficies concernées par ces changements en km2 (information fournie dans la version textuelle du graphique).

    Les changements entre les décennies sont ajustés pour une période de 10 ans afin de faciliter la comparaison entre les régions administratives.

    Les territoires des régions administratives suivantes sont partiellement couverts : Nord-du-Québec (9 % du territoire), Côte-Nord (34 % du territoire), Saguenay–Lac-Saint-Jean (89 % du territoire) et Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (56 % du territoire). Les Îles-de-la-Madeleine ne sont pas comptabilisées.

    Les données de la décennie 2010 sont disponibles pour six régions administratives à l’heure actuelle.

    Version textuelle du graphique pour la Québec méridional (ensemble des régions disponibles)

    1990

    Durant la décennie 1990, la variation nette des surfaces artificielles du Québec méridional totalise une augmentation de 6,6 % (+ 428,3 km2), dont :

    • + 1,9 % au détriment des terres agricoles (+ 122,1 km2),
    • + 0,7 % au détriment des milieux humides (+ 42,9 km2),
    • – 0,1 % au profit des plans et cours d’eau intérieure (– 4,1 km2),
    • + 4,1 % au détriment des forêts (+ 267,5 km2).

    Pour la même période, la variation nette des terres agricoles du Québec méridional totalise une diminution de 3,2 % (– 836,0 km2), dont :

    • – 0,5 % au profit des surfaces artificielles (– 122,1 km2),
    • + 0,1 % au détriment des milieux humides (+ 23,5 km2),
    • – 0,0 % au profit des plans et cours d’eau intérieure (– 1,2 km2),
    • – 2,8 % au profit des forêts (– 736,3 km2).

    2000

    Durant la décennie 2000, la variation nette des surfaces artificielles pour l’ensemble des régions disponibles totalise une augmentation de 7,0 % (+ 162,9 km2), dont :

    • + 1,9 % au détriment des terres agricoles (+ 45,4 km2),
    • + 0,4 % au détriment des milieux humides (+ 9,7 km2),
    • – 0,1 % au profit des plans et cours d’eau intérieure (– 1,6 km2),
    • + 4,7 % au détriment des forêts (+ 109,4 km2).

    Pour la même période, la variation nette des terres agricoles pour l’ensemble des régions disponibles totalise une diminution de 4,1 % (– 366,7 km2), dont :

    • – 0,4 % au profit des surfaces artificielles (– 38,8 km2),
    • – 0,0 % au profit des milieux humides (– 2,0 km2),
    • – 0,0 % au profit des plans et cours d’eau intérieure (– 0,2 km2),
    • – 3,6 % au profit des forêts (– 325,6 km2).

    Part des milieux naturels sur la superficie terrestre des régions administratives

    Graphique

    Notes
    La superficie terrestre (le dénominateur) correspond aux terres fermes émergées, les plans et cours d’eau intérieure en sont donc exclus.

    Les territoires des régions administratives suivantes sont partiellement couverts : Nord-du-Québec (9 % du territoire), Côte-Nord (34 % du territoire), Saguenay–Lac-Saint-Jean (89 % du territoire) et Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (56 % du territoire). Les Îles-de-la-Madeleine et les plans d’eau environnants sont exclus.

    Les données alimentant les comptes des terres sont collectées sur plusieurs années. Les photographies aériennes d’une même région peuvent avoir été captées à des moments différents, en raison des grands secteurs à couvrir. Les résultats des années 1990 compilent des changements observés de 1990 à 1999.

    Les résultats des années 2000 compilent des changements observés pour la plupart de 2000 à 2009. Certaines régions plus septentrionales ont été étudiées au début des 2010 (par exemple, le Nord-du-Québec).

    Les résultats des années 2010 compilent des changements observés pour la plupart de 2010 à 2019. Certaines régions plus septentrionales ont été étudiées au début des 2020 par exemple, le Nord-du-Québec).

     

    Notes méthodologiques

    Les comptes des terres du Québec méridional ont été construits à partir d’une méthodologie originale, élaborée avec l’appui d’un groupe de travail interministériel. Ils sont basés essentiellement sur les inventaires écoforestiers du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF).

    Tout d’abord, les couvertures terrestres sont attribuées aux données d’un inventaire écoforestier et aux données de l’inventaire de la période suivante. Ainsi, des cartes de couverture terrestre ont été générées pour les 3e, 4e et 5e inventaires écoforestiers. Deux cartes d’inventaires successifs sont ensuite croisées pour déterminer les changements de couverture terrestre. Puis, plusieurs méthodes de validation sont effectuées pour déterminer si les changements observés sont réels et des sources de données complémentaires sont exploitées pour cet exercice de validation. La méthodologie complète peut être consultée pour obtenir davantage de détails sur le processus.

    Périodes d'analyse

    Les périodes d’analyse des données sont d’environ 10 ans. Elles suivent la collecte des photographies aériennes du MRNF. En effet, le territoire à couvrir est immense, et l’acquisition des photographies se réalise lorsque la végétation est dense, ce qui limite les mois où cette activité est possible. L’année d’acquisition des photographies aériennes est à la base de notre analyse régionale. Certaines régions administratives sont divisées en secteurs qui ne sont pas tous couverts les mêmes années durant les acquisitions de données des inventaires écoforestiers.

    Par exemple, dans les années 1990, les photographies relatives à la région administrative de Montréal ont été acquises en 1994. Toutefois, celles de l’Abitibi-Témiscamingue ont été collectées, selon les secteurs, de 1991 à 1995. Dans les années 2000, les photographies de Montréal ont été acquises en 2007 (soit 13 ans après 1994), et celles de l’Abitibi-Témiscamingue, de 2003 à 2007 (soit de 12 à 14 ans plus tard).

    À des fins de simplification, l’Institut de la statistique du Québec emploie l’expression « années 1990 » pour désigner la première année d’acquisition de photographies aériennes utilisées dans les comptes des terres, pour chacune des régions. Il s’agit des données acquises durant le 3e inventaire écoforestier. Ces données ont été collectées de 1900 à 1999, selon les secteurs.

    L’expression « années 2000 » réfère aux photographies aériennes prises durant le 4e inventaire écoforestier, bien que certains secteurs plus au nord de la province aient été observés dans le début des années 2010. La majorité des données des régions administratives sont collectées de 2000 à 2009, selon les secteurs.

    L’expression « années 2010 » réfère aux photographies aériennes prises durant le 5e inventaire écoforestier, bien que certains secteurs plus au nord de la province aient été observés dans le début des années 2020. La majorité des données des régions administratives sont collectées de 2010 à 2019, selon les secteurs. Pour ne pas alourdir le texte, ces années ne sont pas précisées, mais sont disponibles dans la méthodologie complète.

    Les expressions « décennie 1990 » et « décennie 2000 » désignent, quant à elles, les changements observés entre les périodes, par exemple pour comparer l’évolution des surfaces artificielles entre les différents inventaires écoforestiers. Ces résultats sont ajustés au prorata d’années sur 10 ans pour faciliter l’interprétation des statistiques. La ligne du temps ci-dessous résume certaines dates clés d’acquisition de données pour les inventaires écoforestiers.

    Ligne du temps. Voir version textuelle ci-dessous.

    Dates clés d'acquisition de données pour les inventaires écoforestiers (version textuelle de la ligne du temps)

    Début décennie 1990 : Début du 3e inventaire écoforestier (1990).
    Fin décennie 1990 : Fin du 3e inventaire écoforestier (1999).
    Début décennie 2000 : Début du 4e inventaire écoforestier pour la plupart des régions (2000).
    2011-2015 : 4e inventaire écoforestier pour certaines portions du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec.
    2011 : Début du 5e inventaire écoforestier pour la plupart des régions.
    2021 : 5e inventaire pour le nord du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
    2023-2024 : 5e inventaire pour le Nord-du Québec et la Côte-Nord.

    De plus, un exercice d’attribution d’année principale par région administrative est effectué pour faciliter l’interprétation des résultats. Cette année représente celle où les photographies aériennes des portions plus importantes des régions sont acquises. Ces années sont notamment utilisées dans les tableaux des comptes des terres et des matrices de changement.

    Formules employées

    L’évolution des surfaces artificielles (ou des terres agricoles) désigne le taux de variation de ces surfaces perdues ou gagnées vers d'autres classes de couvertures terrestres, entre deux décennies. Selon les régions, de 9 à 15 années séparent les captations des photographies aériennes entre les différents inventaires écoforestiers. L’évolution est donc adaptée sur 10 ans au prorata d’année. Ces évolutions sont obtenues par les formules suivantes : 

    Formule de calcul de l'évolution des surfaces.

    Où :

    • Le changement net désigne le changement de couverture terrestre au profit d’une autre (surface artificielle, terre agricole, milieu humide, plan et cours d’eau intérieure ou forêt);
    • La superficie en début de période représente le stock de surface artificielle ou de terre agricole en début de période;
    • AnnéeT1 désigne l’année de fin de prise des photographies aériennes;
    • AnnéeT0 désigne l’année de début de prise des photographies aériennes.

    La part des milieux naturels sur la surface terrestre, quant à elle, est mesurée de la façon suivante :

    Formule de calcul de la part des milieux naturels.

    Où les différents types de surfaces sont mesurés en km2. Ce calcul exclut donc la part des plans et cours d’eau intérieure.

    Définitions des types de couverture terrestre

    Milieux anthropiques

    Surfaces artificielles

    Les surfaces artificielles sont des milieux fortement influencés par l’activité humaine en raison des aménagements. Celles-ci comprennent notamment :

    • les terrains habités « et les espaces verts associés »;
    • les zones industrielles et commerciales;
    • les infrastructures de transport et les stationnements;
    • les mines (y compris les tourbières exploitées);
    • les lieux d’enfouissement techniques;
    • les établissements de production agricole intérieure (comme les fermes porcines ou les serres);
    • les centres de villégiature et de loisir (comme les centres de ski et les golfs).

    Ainsi, bien qu’il s’agisse souvent de surfaces où les sols sont artificialisés, ces surfaces peuvent toutefois être partiellement végétalisées. Par exemple, les surfaces gazonnées d’un parc urbain, les verts d’un golf ou les pistes de ski alpin sont considérés comme des surfaces artificielles. Toutefois, les zones boisées des parcs, des golfs et des centres de ski (comme les sous-bois) sont considérées séparément comme des surfaces naturelles.

    Les transitions de surfaces artificielles vers des milieux naturels ou des terres agricoles sont rares, mais demeurent possibles. Par exemple, un camping abandonné peut redevenir un milieu naturel, et on peut renaturaliser d’anciens secteurs industriels.

    Exemples de surfaces artificielles, vue satellitaire

    Photographie aérienne d'une gravière.
    Photographie aérienne d'un polygone de surface artificielle.
    Photographie aérienne de polygones de surfaces artificielles (quartier).
    Photographie aérienne d'un milieu artificiel boisé.
    ©Google Earth Pro, Québec méridional. Landsat et Copernicus. Octobre 2022.
    Terres agricoles

    Les terres agricoles sont des terrains utilisés pour des cultures végétales. Elles regroupent les terrains servant à la culture, au pâturage, à la jachère, les boisés, les marécages et les marais utiles à la production agricole. Elles excluent les bâtiments et les productions intérieures, comme les fermes porcines et les élevages de volaille. Si une production agricole regroupe à la fois des bâtiments et des pâturages, les espaces extérieurs et les bâtiments, leurs superficies respectives seront catégorisées séparément. Par exemple, une ferme laitière comprenant un espace consacré à la culture du foin et des granges comprendra une superficie de terre agricole et une superficie de surface artificielle.

    Exemple de terres agricoles, vue satellitaire

    Photographie aérienne de terres agricoles.
    Photographie aérienne d'un polygone de terres agricoles.
    Photographies aériennes de terres agricoles et d'un polygone de terres agricoles.
    © Google Earth Pro, Québec méridional. Landsat et Copernicus. Octobre 2022.

    Milieux naturels

    Milieux humides

    Selon le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), « les milieux humides constituent l’ensemble des sites saturés d’eau ou inondés pendant une période suffisamment longue pour influencer la nature du sol ou la composition de la végétation  ». En font partie, entre autres, « les marais, les marécages, les tourbières et les étangs ». Les milieux humides remplissent plusieurs fonctions écologiques, comme la filtration et la rétention de l’eau, en plus d’abriter plusieurs espèces animales et végétales.

    Ces milieux sont identifiés à l’aide de la capacité du drainage du sol. Pour cette raison, les milieux humides identifiés dans les comptes des terres peuvent ne pas correspondre intégralement à l’identification de milieux humides potentiels réalisée par le MELCCFP. Les comptes des terres distinguent deux catégories de milieux humides : « forestier » et « herbacé ou arbustif ».

    • Milieux humides forestiers : les milieux humides forestiers sont des milieux humides densément boisés. Plus précisément, ils correspondent aux milieux humides considérés comme ayant « un potentiel d’exploitation forestière de produire 30 m3 ou plus de matière ligneuse à l’hectare en moins de 120 ans », selon le MRNF.
    • Milieux humides herbacés ou arbustifs : ces milieux humides n’offrent pas de potentiel d’exploitation forestière.

    Exemples de photographies de milieux humides

    Photographie d'un marais.
    Marais
    © Claude Matteau, Flickr.
    Photographie d'un marécage.
    Marécage
    © Robert Warren, Flickr.
    Photographie d'une tourbière.
    Tourbière
    © Denis Chabot, Le monde en images, CCDMD.

    Note
    Les milieux humides ne peuvent pas être distingués des forêts par vue aérienne.

    Plans et cours d'eau intérieure

    Les plans et cours d’eau intérieure comprennent les lacs, les rivières, le fleuve Saint-Laurent et le Golfe du Saint-Laurent. Les transitions entre l’eau et les autres couvertures terrestres sont rares. Elles peuvent toutefois survenir, par exemple, dans le cas de barrages anthropiques ou de castors, ou bien de création de lacs artificiels. Les zones inondées de façon temporaire sont exclues de cette catégorie.

    Forêts

    Les forêts sont les « écosystèmes où prédominent des arbres  ». Les forêts peuvent être réparties en quatre catégories, selon leur couvert et l’essence prédominante :

    • Forêt de conifères à couvert fermé;
    • Forêt de feuillus à couvert fermé;
    • Forêt mixte (conifères et feuillus) à couvert fermé;
    • Forêt à couvert ouvert, sans distinction des essences.

    Le couvert forestier réfère à la vue qu’offrent les forêts à partir des airs, c’est-à-dire « l’écran plus ou moins continu de branches et de feuillage formé par l’ensemble des cimes des arbres d’un peuplement ».

    Exemple de forêts, vue satellitaire

    Photographie d'une forêt - 1.
    Photographie d'une forêt - 2.
    Photographie d'une forêt - 3.
    La troisième photographie présente une ligne de transport d'énergie.
    © Google Earth Pro, Québec méridional. Landsat et Copernicus. Octobre 2022.

    Produits connexes

    Carte interactive des comptes des terres du Québec méridional

    Comptes des terres du Québec méridional. Édition 2023 (PDF, 18,68 Mo)

    Tableaux détaillés

    Comptes des terres du Québec méridional. Fiche de métadonnées (PDF, 1,03 Mo)

    Évaluation de page
    L'information sur cette page vous a-t-elle été utile?