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    Notes méthodologiques – Comment évolue la participation au marché du travail en temps de pandémie au Québec et ailleurs au Canada? Quatrième trimestre 2021

    Les données proviennent de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada. Les données désaisonnalisées ont été utilisées pour le calcul des moyennes trimestrielles. Les données présentées dans les analyses et dans le tableau dynamique sont celles datant d’avant la révision effectuée en janvier 2022.

    Le quatrième trimestre de 2019 a été choisi comme base de comparaison puisqu’il s’agit du dernier trimestre pour lequel on n’observait pas encore d’effets de la pandémie sur le marché du travail. Dans l’analyse, la période appelée « avant la pandémie » correspond donc au quatrième trimestre de 2019. Le premier trimestre de 2020 ne pouvait être retenu, puisqu’il inclut les résultats du mois de mars, premier mois où les effets de la pandémie sur le marché du travail ont été observés. La semaine de référence de l’EPA ce mois-là était celle du 15 au 21 mars 2020. Le gouvernement du Québec a décrété l’état d’urgence sanitaire le 13 mars 2020. Les autres provinces ont emboîté le pas peu après et, à la fin mars, toutes se trouvaient dans cette situation.

    Dans les analyses, pour simplifier la lecture, les termes « rattrapage de l’emploi » et « récupération de l’emploi » sont utilisés indifféremment et se rapportent toujours au ratio du nombre de personnes en emploi au cours du trimestre analysé par rapport à celui lors du quatrième trimestre de 2019.

    Le seuil de confiance de 68 % a été retenu pour les intervalles de confiance. Pour la comparaison des niveaux d’emploi, on conclut moins rapidement à un rattrapage avec un seuil de 68 % qu’avec un seuil de 95 %. Par ailleurs, lorsque deux estimations de l’emploi comparées montrent une différence négative mais que les intervalles de confiance se chevauchent, on évitera de conclure à un rattrapage : on parlera plutôt de niveaux d’emploi comparables entre les deux trimestres ou on dira que le nombre d’emplois pour le trimestre analysé se rapproche de celui d’avant la pandémie. Les intervalles de confiance utilisés dans le cadre des analyses ont été calculés à partir des erreurs-types relatives aux données non désaisonnalisées.

    Précisons que les analyses ne tiennent pas compte de la croissance de l’emploi qui aurait eu lieu au cours de la période analysée s’il n’y avait pas eu la pandémie.

    Ces dernières portent sur des données trimestrielles plutôt que sur des données mensuelles, ce qui permet d’éviter d’observer des différences qui seraient attribuables à des fluctuations prononcées d’un mois à l’autre, et donc de dégager des constats qui seraient influencés par le choix des mois comparés.

    Les données pourraient différer légèrement de celles présentées dans d’autres publications portant sur le même sujet, puisque des moyennes et des données arrondies ont été utilisées pour certains calculs.

    L’EPA fournit des estimations sur le nombre de personnes qui occupent un emploi, et non sur le nombre d’emplois disponibles dans l’économie. Une des différences entre ces deux indicateurs réside dans les postes vacants, qui ne sont pas pris en compte par l’EPA. Une autre différence est que les personnes qui occupent plus d’un emploi ne sont comptées qu’une seule fois. Il ne s’agit donc pas ici de regarder l’évolution des emplois disponibles dans l’économie, mais bien de voir comment évolue le marché du travail pendant la pandémie, jusqu’à ce qu’il retrouve son cours normal.

    Les données sur l’emploi à temps plein et à temps partiel ne sont pas disponibles pour la population âgée de 55 ans et plus selon le sexe.

    Les estimations ayant un coefficient de variation supérieur à 33,3 % sont considérées comme peu fiables et ne sont pas diffusées.

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