Par Alexandre Déry
Diffusion : 30 août 2024
Répartition du contrôle des dépenses en immobilisations non résidentielles
Au Québec, en 2024, les dépenses des entreprises sous contrôle étranger représentent 11,8 % de l’ensemble des dépenses en immobilisations non résidentielles (privés et publiques) et 22,3 % des dépenses en immobilisations de propriété privée. Pour l’année 2024, les entreprises sous contrôle étranger prévoient une hausse de 16,2 % de leurs dépenses en immobilisations corporelles non résidentielles au Québec pour atteindre 7,7 G$. Cette augmentation s’explique par une augmentation des dépenses sous contrôle européen de 990,6 M$ (+ 31,4 %) et une augmentation des dépenses sous contrôle états-unien de 224,3 M$ (+ 10,2 %). Les dépenses sous contrôle d’un pays étranger autre qu’européen et états-unien verraient une diminution en 2024 (– 13,8 %) pour atteindre 1,1 G$. Une augmentation de 709,2 M$ depuis 2022.
Du côté des entreprises privées sous contrôle québécois, la hausse atteindrait 9,3 % (dépenses de 21,8 G$), et pour celles sous le contrôle d’autres provinces canadiennes, l’augmentation serait de 5,0 % (dépenses de 4,7 G$).
Coup d’œil sur toutes les régions
La hausse au Québec des dépenses des entreprises sous contrôle étranger proviendrait principalement d’une augmentation des dépenses sous contrôle états-unien (+ 130,8 %) dans la région de la Capitale-Nationale et d’une augmentation des dépenses sous contrôle européen pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean (+ 59,2 %) et la Montérégie (+ 50,0 %).
Les dépenses en immobilisations des entreprises sous contrôle étranger seraient en hausse dans six RMR en 2024. C’est la RMR de Québec qui afficherait le plus fort taux de croissance annuel (+ 106,9 %), suivie des RMR de Saguenay, avec une augmentation de 265,7 M$ (+ 50,3 %) et de Montréal, avec une augmentation de 528,9 M$ (+ 22,6 %).
Toujours en 2024, les dépenses des entreprises sous contrôle canadien du Nord-du-Québec et de Laval augmenteraient respectivement de 154,8 % et de 32,7 %. Pour les RMR d’Ottawa-Gatineau et de Québec, les dépenses des entreprises sous contrôle canadien augmenteraient respectivement de 22,4 % et de 12,9 %.