Nouveauté

    Conciliation famille-travail-études-vie privée

    Personnes immigrantes

    Emploi du temps

    Selon le sexe

    En 2015, au Québec, les femmes immigrantes consacraient, en moyenne, moins de temps aux activités professionnelles que les hommes immigrants (3,7 h/jour c. 4,7 h/jour). Toutefois, elles allouaient plus de temps aux activités domestiques que les hommes immigrants (3,8 h/jour c. 2,7 h/jour). Ces différences sont également observées entre les femmes non immigrantes et les hommes non immigrants.

    Selon le statut d’immigration

    Les femmes immigrantes consacraient plus de temps que les femmes non immigrantes aux activités professionnelles (3,7 h/jour c. 3,0 h/jour), au transport (1,3 h/jour c. 1,1 h/jour), ainsi que, parmi les activités domestiques, aux soins des enfants du ménage (0,8* h/jour c. 0,4 h/jour).

    Les femmes immigrantes bénéficiaient de moins de temps libre que les femmes non immigrantes (4,0 h/jour c. 4,9 h/jour).

    Chez les hommes, on observe seulement un écart pour la catégorie temps libre, en faveur des non immigrants.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Emploi du temps.

    Personnes proches aidantes

    Selon le sexe

    En 2018, chez les personnes immigrantes, la proportion de personnes ayant agi comme proches aidantes ne diffère pas significativement entre les femmes et les hommes. Chez les personnes non immigrantes, les femmes sont proportionnellement plus nombreuses à être proches aidantes que les hommes.

    Parmi les personnes immigrantes ayant agi comme proches aidantes, la tendance indique que les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses à occuper un emploi que les hommes, bien qu’on n’ait noté aucune différence significative. En revanche, parmi les personnes proches aidantes non immigrantes, les femmes étaient moins susceptibles d’occuper un emploi que les hommes.

    Selon le statut d’immigration

    En 2018, près d’une femme immigrante sur cinq (18 %*) avait fourni de l’aide ou des soins à une ou un proche. Cette proportion ne diffère pas significativement de celle des femmes non immigrantes. Il en est de même chez les hommes.

    Mentionnons cependant que dans l’ensemble, la proportion de personnes proches aidantes est plus faible parmi les personnes immigrantes que parmi les non-immigrantes et les non-immigrants (16 % c. 22 %). Cette différence pourrait s’expliquer par le fait que les personnes immigrantes, particulièrement celles qui ont immigré récemment, sont plus susceptibles que les personnes non immigrantes d’être éloignées de proches qui nécessitent de l’aide ou des soins.

    On observe que les femmes proches aidantes immigrantes occupaient un emploi (71 %) en plus grande proportion que celles non immigrantes (52 %). Aucune différence significative n’est observée entre les hommes immigrants et non immigrants.

    Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Personnes proches aidantes.

    Dernière mise à jour : 27 février 2025
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