Personnes issues de minorités visibles
Emploi du temps
Selon le sexe
En 2015, les femmes issues de minorités visibles allouaient, en moyenne, plus de temps que les hommes du même groupe au sommeil, aux soins personnels et à l’alimentation (11,6 h/jour c. 10,4 h/jour) ainsi qu’aux activités domestiques (3,7 h/jour c. 2,5 h/jour).
Inversement, celles-ci consacraient moins de temps aux activités professionnelles que leurs homologues masculins (3,6 h/jour c. 5,3 h/jour).
Ces différences sont également observées entre les femmes et les hommes non issus de minorités visibles.
Selon l’appartenance ou non à une minorité visible
En 2015, les femmes issues de minorités visibles consacraient, parmi les activités domestiques, plus de temps aux soins d’un enfant de leur ménage que les femmes non issues de minorités visibles (0,9* h/jour c. 0,4 h/jour).
Elles bénéficiaient également de moins de temps libre que les autres femmes (3,7 h/jour c. 4,9 h/jour), en particulier de temps de loisirs (2,7 h/jour c. 3,7 h/jour). Ces différences sont également observées entre les hommes issus de minorités visibles et les autres hommes.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Emploi du temps.
Personnes proches aidantes
Selon le sexe
Au Québec, en 2018, la part des personnes issues de minorités visibles ayant fourni de l’aide à une ou un proche ne diffère pas significativement entre les femmes et les hommes. Chez celles qui n’appartiennent pas à un groupe de minorités visibles, les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes à avoir agi à titre de personne proche aidante.
Selon l’appartenance ou non à une minorité visible
En 2018, environ 16 %* des femmes issues de minorités visibles avaient agi comme proche aidante, une proportion plus faible que celle des femmes non issues de ces groupes (25 %). Cette différence n’est pas observée chez les hommes.
Les notes méthodologiques peuvent être consultées dans la page de l'indicateur Personnes proches aidantes.