La cyberintimidation et les expériences de victimisation

    Au Québec comme ailleurs, l’utilisation intensive d’Internet et la présence de plus en plus marquée des appareils portatifs comme les téléphones intelligents et les tablettes témoignent de la progression importante des technologies de l’information et de la communication (TIC). Bien qu’Internet offre des possibilités impressionnantes, le cyberespace, en favorisant notamment la multiplication des contacts entre les individus, fait croître les risques de victimisation. En effet, tandis que le monde réel impose des contraintes physiques et sociales, le caractère virtuel d’Internet permet de se distancer des actes commis en ligne et de leurs conséquences possibles, facilitant par le fait même les comportements agressifs. Comme toute autre forme de victimisation, la cyberintimidation, décrite comme étant l’intimidation perpétrée au moyen des TIC, peut entraîner des répercussions importantes allant des symptômes d’anxiété au suicide et accroître la tolérance à la violence.

    S’appuyant sur les données de l’Enquête sociale générale (ESG) de 2014 sur la victimisation, le présent article examine les liens entre la cyberintimidation et diverses autres expériences de victimisation. 

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