La crainte de la criminalité : qui et pourquoi?

    Les répercussions négatives de la criminalité sur les populations sont multiples et s’étendent au-delà des victimes d’actes criminels elles-mêmes. En effet, les incidences indirectes de la victimisation touchent une part considérable de la population en affaiblissant le sentiment de sécurité, provoquant ainsi une crainte de la criminalité. Cette peur du crime constitue une véritable problématique sociale, au même titre que la criminalité proprement dite. Largement documentée, la crainte de la criminalité est un concept polymorphe qui ne représente pas le risque réel de victimisation, mais relève d’un ensemble de facteurs personnels, sociodémographiques ainsi que ceux liés à l’environnement physique et social.

    En se basant sur les résultats de l’Enquête sociale générale de 2009 sur la victimisation, la présente analyse vise à saisir les variables qui sont liées à la peur du crime chez la population québécoise. Une analyse de régression logistique permet ensuite de déterminer l’influence réelle de chacune des variables ciblées, et ce, en maintenant constant l’ensemble des autres facteurs.

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