Dans cette page :
Précision des résultats et tests statistiques
Précision sur l’inclusion des personnes nées hors du Canada dans l’analyse
Définition des concepts
Diversité sexuelle
Cette variable comprend deux catégories : les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles ou d’une autre orientation sexuelle qu’hétérosexuelle (LGB+) et les personnes hétérosexuelles. L’orientation sexuelle de la personne était déterminée à l’aide de la question suivante dans l’EQRS : « À quelle orientation sexuelle vous identifiez-vous le plus? ». Les personnes répondantes pouvaient sélectionner un choix parmi les suivants : hétérosexuel(le), gai(e) ou lesbienne, bisexuel(le), pansexuel(le), asexuel(le), autre, je préfère ne pas répondre.
Diversité de genre
Cette variable comprend deux catégories : les personnes transgenres ou non binaires et les personnes cisgenres. Les personnes transgenres sont celles dont le genre déclaré diffère du sexe assigné à la naissance, et les personnes non binaires sont celles dont le genre déclaré n’est ni masculin ni féminin. Les personnes cisgenres sont celles dont le genre déclaré correspond au sexe assigné à la naissance.
Identité ethnoculturelle ou autochtone
Une série de questions dans l’instrument de l’EQRS permettait d’établir l’identité ethnoculturelle selon les quatre groupes décrits ci-dessous.
Les personnes autochtones résidant hors communauté
Les données sur les personnes autochtones dans l’EQRS portent uniquement sur les personnes vivant hors des communautés des Premières Nations du Québec, ainsi que sur celles qui ne vivent pas dans les régions sociosanitaires du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James. Dans l’EQRS, les personnes autochtones comprennent celles qui ont répondu « Oui » à la question « Êtes-vous autochtone? Les Autochtones incluent les membres des Premières Nations, les Métis et les Inuits », parmi la population visée par ce volet. Il est important de noter que cette question repose sur l’auto-identification et n’est pas liée au statut juridique des personnes autochtones en vertu de la Loi sur les Indiens.
Les personnes issues de minorités visibles
Les personnes issues de minorités visibles sont définies par la Loi sur l’équité en matière d’emploi (L.C. 1995, ch. 44) comme étant les personnes non autochtones qui n’ont pas la peau blanche. Les personnes issues de minorités visibles dans l’EQRS sont celles qui se sont auto-identifiées comme faisant partie d’une minorité visible en vertu de cette définition.
Les personnes issues de minorités ethniques
Au Québec, la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans des organismes publics (RLRQ, ch. A-2.01) définit les personnes issues de minorités ethniques comme étant les personnes dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais et qui ne sont ni autochtones ni issues de minorités visibles. Ainsi, on demandait aux personnes répondantes de l’EQRS qui ne s’étaient pas identifiées comme étant autochtones ou issues de minorités visibles si elles étaient issues d’une minorité ethnique en vertu de cette définition.
Les personnes non autochtones et non issues d’une minorité visible ou ethnique
Ces personnes sont celles qui ne se sont pas auto-identifiées comme faisant partie des groupes décrits précédemment. Ainsi, ce groupe comprend les personnes non autochtones qui ont la peau blanche et dont la langue maternelle est le français ou l’anglais.
Personnes ayant une incapacité les limitant dans leurs activités quotidiennes
Les personnes ayant une incapacité les limitant dans leurs activités quotidiennes sont celles qui ont indiqué avoir un problème de santé physique ou mentale, une maladie ou un trouble chronique depuis au moins six mois, ou pouvant perdurer six mois ou plus, et qui ont indiqué que ce problème les limite dans leurs activités quotidiennes.
Niveau de revenu du ménage
Le niveau de revenu du ménage est basé sur la mesure du faible revenu (MFR). Cette mesure permet d’estimer la situation économique d’un ménage d’après son revenu avant impôt et sa taille. Ainsi, la MFR tient compte du fait que les ménages de grande taille ont des besoins de base plus importants que les ménages de petite taille. Elle tient également compte du fait que l’ajout d’une personne est moins coûteux dans un grand ménage que dans un ménage plus petit. Toutefois, il est important de noter qu’une seule question sur le revenu est posée dans l’EQRS; les données sur le revenu exact des personnes répondantes ne sont donc pas collectées. Ainsi, il pourrait y avoir une surestimation de la défavorisation des ménages en raison d’une sous-déclaration des revenus. À l’inverse, dans le cadre de cette étude, les seuils de la MFR de 2019 ont été utilisés, ce qui peut entraîner une sous-estimation de la défavorisation des ménages. Pour une estimation plus fiable de la proportion de personnes dont le revenu est faible parmi les personnes de 12 ans et plus, consultez les publications sur le sujet.
Précision des résultats et tests statistiques
Les statistiques présentées étant basées sur un échantillon, elles sont sujettes à l’erreur d’échantillonnage. Pour plus d’information sur les notions de précision statistique et de différence significative sur le plan statistique, consulter la page Notions statistiques pour l’analyse de données d’enquête.
À moins d’avis contraire, les différences évoquées ont été confirmées par des tests d’indépendance du khi-deux au seuil de 0,05. Il arrive que des résultats semblent différents, mais ne le soient pas sur le plan statistique selon les tests effectués. Cela peut être attribuable à un manque de puissance statistique pour certains groupes de population. Dans le cas d’un test non significatif au seuil fixé, on ne peut pas conclure que les résultats sont différents entre deux groupes; on ne peut toutefois pas pour autant conclure qu’elles sont égales.
Précision sur l’inclusion des personnes nées hors du Canada dans l’analyse
Dans l’EQRS, on note que les personnes nées au Canada sont plus susceptibles que celles nées ailleurs d’avoir vécu de l’intimidation ou de la cyberintimidation en contexte scolaire. Toutefois, des analyses supplémentaires indiquent que l’effet du lieu de naissance sur l’intimidation ou la cyberintimidation varie selon le groupe d’âge. Ainsi, dans cette analyse, le fait d’être né hors du Canada est considéré comme un facteur associé à l’intimidation ou à la cyberintimidation.
