Diffusion : 28 septembre 2023
Dans cette page :
Les services de soutien à la parentalité
Les résultats présentés dans cette page sont tirés de l’Enquête québécoise sur la parentalité menée auprès de 19 127 parents d’enfants âgés de 6 mois à 17 ans.
Le soutien de l’entourage
Près de la moitié (49 %) des parents se sentent souvent ou toujours soutenus par leur entourage dans les moments difficiles, alors que 26 % se sentent jamais ou rarement soutenus.
Certains parents peuvent souvent ou toujours compter sur les personnes suivantes en cas de besoin :
- leurs propres parents (47 %);
- les parents de leur partenaire (33 %);
- les autres membres de la famille (31 %);
- les amis et amies ou les collègues (24 %);
- les gens du voisinage (12 %).
Environ 35 % des parents ont un entourage peu disponible, alors que 24 % ont un entourage très disponible.
Les pères se sentent moins soutenus par leur entourage que les mères
Les pères sont plus susceptibles que les mères :
- d’avoir un entourage peu disponible en cas de besoin.
- de se sentir jamais ou rarement soutenus par leur entourage lorsqu’ils n’en peuvent plus.
Les services de soutien à la parentalité utilisés par les parents
Proportion de parents ayant utilisé les services suivants au cours des 12 mois précédant l’enquête :
La relation coparentale en contexte conjugal
Environ 78 % des parents ont au moins un enfant issu de leur union actuelle.
Des parents qui se sentent soutenus par leur partenaire, mais parfois critiqués
Parmi les parents ayant au moins un enfant issu de leur union actuelle :
- environ 68 % mentionnent que leur partenaire les encourage ou les rassure souvent ou toujours dans leur rôle de parent.
- 9 % se sont sentis souvent ou toujours critiqués par leur partenaire à l’égard de leur rôle parental.
- 84 % disent s’entendre souvent ou toujours avec leur partenaire sur la façon d’intervenir auprès de leurs enfants.
Le partage des responsabilités et des tâches
Les mères sont en proportion nettement plus nombreuses que les pères à indiquer assumer le plus souvent les responsabilités parentales ou les tâches ménagères et domestiques.
Les pères sont plus susceptibles que les mères de considérer que les responsabilités parentales sont partagées de manière égale ou presque, ou encore qu’elles sont assumées le plus souvent par leur partenaire.
La relation coparentale entre parents séparés
Environ 24 % des parents ont au moins un enfant issu d’une union antérieure.
La garde partagée : le type de garde le plus répandu
Fréquence des contacts avec l’autre parent
La majorité des parents séparés (60 %) disent être en contact avec l’autre parent chaque semaine ou tous les jours, alors qu’environ 21 % ont des contacts moins d’une fois par mois, voire jamais.
Soutien de l’autre parent : encouragement et critique
Parmi les parents ayant au moins un enfant issu d’une union antérieure:
- Environ 26 % mentionnent que l’autre parent les encourage ou les rassure souvent ou toujours dans leur rôle de parent;
- 19 % se sont sentis souvent ou toujours critiqués par l’autre parent à l’égard de leur rôle parental;
- 54 % disent s’entendre souvent ou toujours avec l’autre parent sur la façon d’intervenir auprès de leurs enfants.
Le partage des responsabilités
Les mères séparées sont en proportion nettement plus nombreuses que les pères séparés à indiquer assumer plus souvent les responsabilités parentales que l’autre parent.
Les pères séparés sont plus susceptibles que les mères séparées de considérer que les responsabilités parentales sont partagées de manière égale ou presque, ou encore qu’elles sont assumées le plus souvent par l’autre parent.
Autres faits saillants
Portrait des parents et expérience parentale
Situation économique des parents, emploi et conciliation travail-famille
Pour aller plus loin
Pour obtenir des résultats plus détaillés, consulter le rapport Être parent au Québec en 2022.
Consulter la fiche d’enquête pour en savoir plus sur la méthodologie.