Date de diffusion : 15 octobre 2021
Enquête québécoise sur le cannabis 2021 (infographie) (PDF, 189 Ko)
Version textuelle : Enquête québécoise sur le cannabis (infographie)
Enquête menée auprès de Québécois de 15 ans et plus, de février à juin 2018, 2019 et 2021.
Proportion des consommateurs de cannabis au Québec
Consommation déclarée de cannabis au cours des 12 mois précédant l’enquête
- 2018 : 14 %
- 2019 : 16 % (augmentation statistiquement significative)
- 2021 : 20 % (augmentation statistiquement significative)
La proportion de consommateurs a augmenté chez les 25 ans et plus et a diminué chez les 15 à 17 ans depuis 2018.
- 15 à 17 ans : 22 % en 2018, 21 % en 2019, 19 % en 2021 (diminution statistiquement significative)
- 18 à 24 ans : 36 % en 2018, 38 % en 2019, 40 % en 2021
- 25 à 34 ans : 26 % en 2018, 29 % en 2019 (augmentation statistiquement significative), 36 % en 2021 (augmentation statistiquement significative)
- 35 à 54 ans : 12 % en 2018, 15 % en 2019 (augmentation statistiquement significative), 20 % en 2021 (augmentation statistiquement significative);
- 55 ans et plus : 4 % en 2018, 7 % en 2019 (augmentation statistiquement significative), 8 % en 2021 (augmentation statistiquement significative)
Types de consommateurs de cannabis en 2021
Malgré la légalisation et la pandémie de COVID-19, l’enquête n’a pas révélé de changements significatifs dans les types de consommateurs depuis 2018.
- Moins d’un jour par mois : 40 %
- Occasionnel (1 à 3 jours par mois) : 19 %
- Régulier (1 à 6 jours par semaine) : 26 %
- Quotidien : 15 %
Les consommateurs de cannabis ont-ils modifié leur consommation en raison de la pandémie de COVID-19?
- 4 % ont diminué leur consommation
- 72 % n’ont pas modifié leur consommation
- 24 % ont augmenté leur consommation
Modification de la consommation en raison de la pandémie de COVID-19 et détresse psychologique
Les consommateurs ayant un niveau élevé de détresse psychologique sont plus susceptibles d’avoir augmenté leur consommation en raison de la pandémie de COVID-19.
Niveau élevé de détresse psychologique : Oui
- 4 % a diminué sa consommation
- 62 % n’a pas modifié sa consommation
- 35 % a augmenté sa consommation (proportion statistiquement plus élevée)
Niveau élevé de détresse psychologique : Non
- 3 % a diminué sa consommation
- 77 % n’a pas modifié sa consommation
- 20 % a augmenté sa consommation (proportion statistiquement plus élevée)