Éducation

Personnes immigrantes

Diplomation et qualification au secondaire

Selon le sexe

Au Québec, pour la cohorte d’élèves nouvellement inscrits et inscrites au secondaire en 2016, les filles issues de l’immigration ont généralement un taux de diplomation et de qualification 7 ans après leur entrée au secondaire supérieur à celui des garçons.

Chez les élèves immigrants et immigrantes de première génération, ce sont 85 % des filles ayant fait leur entrée au secondaire en 2016 qui ont obtenu un diplôme ou une qualification, comparativement à 79 % des garçons. Pour les élèves immigrants et immigrantes de deuxième génération, ce taux est de 92 % chez les filles et de 85 % chez les garçons. 

Les constats sont les mêmes chez les élèves qui ne sont pas issus et issues de l’immigration. 

Selon le statut d’immigration

Les filles immigrantes de première génération ont un taux de diplomation et de qualification moins élevé que celui des filles non immigrantes (85 % c. 88 %). Inversement, le taux de diplomation et de qualification des filles immigrantes de deuxième génération est plus élevé que celui des filles non immigrantes (92 % c. 88 %).

Les constats sont les mêmes chez les garçons.

Domaines d’études au collégial

Selon le genre

Au Québec, en 2021, parmi les personnes immigrantes et résidentes non permanentes de 25 à 64 ans détenant un certificat ou un diplôme d’études au collégial comme plus haut niveau de scolarité, les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes à avoir obtenu leur qualification dans les domaines suivants :

• Éducation (4,8 % c. 1,1 % et 3,7 % c. 1,0 %);
• Santé et domaines connexes (23 % c. 7 % et 17 % c. 4,0 %).

Inversement, elles étaient moins susceptibles d’avoir obtenu leur qualification dans les domaines suivants :

• Architecture, génie et sciences connexes (3,2 % c. 29 % et 6 % c. 32 %);
• Mathématiques, informatique et sciences de l’information (4,0 % c. 13 % et 8 % c. 18 %).

Les mêmes constats selon le genre s’appliquent chez les personnes non immigrantes.

Mentionnons que les femmes représentaient respectivement 54 % et 42 % des personnes immigrantes et résidentes non permanentes de 25 à 64 ans détenant un certificat ou un diplôme d’études collégiales comme plus haut niveau de scolarité. Parmi la population non immigrante ayant une scolarité de niveau collégial, la part des femmes était de 56 %.

Selon le statut d’immigration

En 2021, parmi les femmes de 25 à 64 ans détenant un certificat ou un diplôme d’études au collégial comme plus haut niveau de scolarité, les femmes immigrantes et les résidentes non permanentes étaient, en proportion, plus nombreuses que les femmes non immigrantes à avoir obtenu leur qualification dans le domaine « Mathématiques, informatique et sciences de l’information » (4 % et 8 % c. 3,0 %). Inversement, elles étaient moins susceptibles de détenir une qualification du domaine « Éducation » (4,8 % et 3,7 % c. 7 %).

La proportion de femmes immigrantes détenant une qualification de niveau collégial du domaine « Architecture, génie et sciences connexes » était semblable à celle des femmes non immigrantes (3,0 %). Cette proportion était toutefois plus élevée chez les résidentes non permanentes (6 % c. 3,0 %).

Les qualifications du domaine « Santé et domaines connexes » étaient un peu plus répandues chez les femmes immigrantes que chez les femmes non immigrantes (23 % c. 20 %). Les résidentes non permanentes y étaient pour leur part un peu moins présentes (17 % c. 20 %).

Des tendances semblables sont observées chez les hommes selon le statut d’immigration. 

Domaines d’études universitaires

Selon le genre

Au Québec, en 2021, parmi les personnes immigrantes et résidentes non permanente de 25 à 64 ans détenant un certificat, un diplôme ou un grade universitaire, les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes à avoir obtenu leur plus haute qualification dans les domaines suivants :

• Éducation (8 % c. 2,6 % et 4,2 % c. 1,4 %);
• Santé et domaines connexes (13 % c. 6 % et 11 % c. 4,5 %).

À l’inverse, elles étaient moins susceptibles d’avoir obtenu leur qualification dans les domaines suivants :

• Architecture, génie et sciences connexes (9 % c. 27 % et 12 % c. 32 %);
• Mathématiques, informatique et sciences de l’information (5 % c. 12 % et 7 % c. 16 %).

Les mêmes constats selon le genre s’appliquent chez les personnes non immigrantes.

Mentionnons que les femmes représentaient respectivement 52 % et 46 % des personnes immigrantes et résidentes non permanentes de 25 à 64 ans détenant un certificat, un diplôme ou un grade universitaire. Parmi la population non immigrante détenant une scolarité universitaire, la part des femmes était de 59 %.

Selon le statut d’immigration

En 2021, parmi les femmes de 25 à 64 ans titulaires d’un certificat, d’un diplôme ou d’un grade universitaire, les immigrantes et les résidentes non permanentes étaient proportionnellement plus nombreuses que les femmes non immigrantes à avoir obtenu leur plus haute qualification dans les domaines suivants :

• Architecture, génie et sciences connexes (9 % et 12 % c. 3,3 %);
• Mathématiques, informatique et sciences de l’information (5 % et 7 % c. 1,5 %).

Elles étaient toutefois moins susceptibles que les femmes non immigrantes d’avoir obtenu leur plus haute qualification dans les domaines suivants :

• Éducation (8 % et 4,2 % c. 18 %);
• Santé et domaines connexes (13 % et 11 % c. 15 %).

Des tendances semblables sont observées chez les hommes selon le statut d’immigration.

Niveau de scolarité

Selon le genre

En 2021, au Québec, les femmes immigrantes ainsi que les résidentes non permanentes (RNP) avaient un profil légèrement plus scolarisé que celui des hommes des mêmes groupes.

Comparativement aux hommes, les femmes immigrantes et les résidentes non permanentes étaient :

• légèrement plus nombreuses, toutes proportions gardées, à détenir un diplôme de niveau universitaire (50 % c. 49 % et 67 % c. 60 %);
• moins susceptibles de détenir, comme plus haut niveau de scolarité, un diplôme de niveau secondaire (13 % c. 14 % et 9 % c. 11 %) ou de niveau professionnel (10 % c. 11 % et 7 % et 9 %).

Au niveau collégial, l’écart était en faveur des femmes immigrantes (16 % c. 15 %), alors que les résidentes non permanentes étaient, en proportion, légèrement moins nombreuses que les hommes du même groupe (10 % c. 11 %) à détenir ce niveau de scolarité.

Les proportions de personnes immigrantes n’ayant pas obtenu de certificat, de diplôme ou de grade étaient similaires chez les femmes et les hommes (11 %), alors que la proportion de personnes résidentes non permanentes dans cette situation était moins élevée chez les femmes que chez les hommes (7 % c. 9 %).

Des tendances semblables sont observées chez les personnes non immigrantes. Toutefois, parmi celles-ci, la proportion de personnes n’ayant aucun diplôme, certificat ou grade était plus faible chez les femmes que chez les hommes.

Selon le statut d’immigration

En 2021, les femmes immigrantes étaient plus scolarisées que les femmes non immigrantes, mais moins que les femmes résidentes non permanentes. 

• Les femmes immigrantes étaient, en proportion, plus nombreuses que les femmes non immigrantes à détenir un diplôme de niveau universitaire (50 % c. 34 %), mais moins nombreuses que les femmes résidentes non permanentes (50 % c. 67 %) à détenir une telle qualification.
• Les femmes immigrantes et les résidentes non permanentes étaient moins susceptibles que les femmes non immigrantes de détenir, comme plus haut niveau de scolarité, un diplôme de niveau secondaire (13 % et 9 % c. 17 %), professionnel (10 % et 7 % c. 17 %) ou collégial (16 % et 10 % c. 23 %).
• La proportion de femmes immigrantes n’ayant aucun diplôme, certificat ou grade était légèrement plus élevée que celle des femmes non immigrantes (11 % c. 10 %), alors que celle des femmes résidentes non permanentes était inférieure à celle des femmes non immigrantes (7 % c. 10 %).

Des tendances semblables sont observées chez les hommes selon le statut d’immigration. Toutefois, les hommes immigrants étaient, en proportion, moins nombreux que les hommes non immigrants à n’avoir aucun diplôme, certificat ou grade.