Qualité de l'air

    En 2023, le nombre de jours pour lesquels l’indice de la qualité de l’air a été « bon » a varié entre 121 dans la région de Montréal (33,2 % des jours) et 252 dans celle du Bas-Saint-Laurent (69,0 %).

    En général, la qualité de l’air est meilleure dans les régions périphériques du Québec que dans les grands centres. La région de Montréal est celle où le nombre de jours pour lesquels l’indice de la qualité de l’air est qualifié de « bon » est habituellement le plus faible.

    Données 2017-2023

    Entre 2017 et 2023, le nombre de jours pour lesquels l’indice de la qualité de l’air a été « bon » a varié entre 99 (en 2018) dans la région de Montréal et 286 (en 2021) dans celle du Bas-Saint-Laurent.

    Pour la même période, les cinq régions ayant connu en moyenne le plus de jours classés « bon » sont le Bas-Saint-Laurent (269 jours), les Laurentides (240 jours), l’Abitibi-Témiscamingue (226 jours), le Saguenay–Lac-Saint-Jean (222 jours) ainsi que la Capitale-Nationale (219 jours) (données non présentées).

    Le Québec méridional a connu en moyenne 202 jours qualifiés de « bon » durant la même période (donnée non présentée).

    Concepts et définitions

    Le nombre moyen de jours de bonne qualité de l’air est basé sur l’indice de la qualité de l’air (IQA). Il représente la proportion moyenne annuelle de jours où la qualité de l’air a été « bonne » pour l’ensemble des stations produisant l’indice.

    L’indice de la qualité de l’air est calculé sur une base horaire, à chaque station du Réseau de surveillance de la qualité de l’air du Québec (RSQAQ) mesurant au moins l’un des cinq contaminants suivants : particules fines (PM2,5), ozone (O3), dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d’azote (NO2) et monoxyde de carbone (CO). Il indique si la qualité de l’air est bonne, acceptable ou mauvaise en fonction des valeurs de référence de chaque contaminant. Les valeurs en pourcentage sont obtenues en divisant le total de jours de chaque classe par la somme des trois classes.

    Un jour de bonne qualité de l’air correspond à une journée où les concentrations horaires des cinq contaminants sont inférieures à 50 % de leur valeur de référence respective. 

    Valeur horaire 

    Pour chaque contaminant pris en compte, on calcule un sous-indice en divisant la concentration du contaminant par sa valeur de référence et en multipliant le résultat par 50. Le sous-indice le plus élevé détermine la valeur horaire de l’IQA.

    Valeur de référence d’un polluant 

    Concentration au-delà de laquelle on considère que la qualité de l’air est « mauvaise ». Pour l’ozone (O3), elle est de 82 ppb (moyenne horaire); pour les particules fines (PM2,5), de 35 μg/m3 (moyenne sur 3 heures); pour le dioxyde de soufre (SO2), 200 ppb (maximum sur quatre minutes); pour le dioxyde d’azote (NO2), 213 ppb et 30 ppm pour le monoxyde de carbone (CO).

    Précaution

    Les stations du réseau sont localisées principalement dans les régions les plus populeuses et dans lesquelles la qualité de l’air peut être influencée par les activités économiques qui s’y déroulent ou par la contribution transfrontalière du bassin atmosphérique nord-américain. Il est possible que moins de cinq contaminants soient mesurés à chacune des stations. De plus, lorsqu’une station est influencée par une source de portée locale, certains contaminants peuvent être exclus du calcul de l’indice régional.

    En général, les stations de mesure ayant une représentativité spatiale régionale présentent des résultats similaires. Toutefois, il arrive occasionnellement qu’une valeur plus élevée soit attribuée à l’ensemble d’une région alors qu’elle est représentative que d’une fraction de cette région. Les conditions météorologiques, les événements spécifiques comme les feux de forêt de même que la pollution transfrontalière peuvent expliquer de telles situations.

    Il se peut que le nombre total de jours utilisés comme dénominateur dans le calcul de l’indice soit différent de 365 jours ou de 366 jours pour les années bissextiles. Cette différence est attribuable à l’annulation de certaines données qui survient lors de la validation annuelle.

    Indicateur
    Nombre de jours de bonne qualité de l'air 

    Aspects de la Stratégie gouvernementale de développement durable 2023‑2028 auxquels se rapporte l'indicateur :

    Illustration représentant une feuill dans un coeur. Orientation 2 – Agir en faveur de la nature et pour la santé

    Objectif 2.2 – Améliorer la santé des écosystèmes

    Sous objectif 2.2.2 – Prévenir les effets sur la santé associés à la dégradation de la nature

    Cible

    Suivi de la progression

    Résultat 2017-2023 : 202 jours en moyenne classés « bon » pour le Québec méridional

    Concordance avec les objectifs de développement durable 2030 des Nations Unies

    Vie terrestre. Bonne santé et bien-être. Faim « zéro ». Eau propre et assainissement. Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques. Vie aquatique.

    Dernière mise à jour : 3 octobre 2024
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