Cyberintimidation

    Environ 8 % des internautes québécois de 15 ans et plus indiquent avoir été victimes de cyberintimidation au moins une fois entre 2014 et 2019. Environ 10 % de ceux âgés de 15 à 29 ans disent en avoir vécu durant cette même période. Il n’existe pas de différence statistiquement significative entre cette proportion et celle observée chez les internautes québécois de 30 ans et plus (7 %).

    Notes méthodologiques

    Concepts et définitions

    Pour être considérée comme une victime de cyberintimidation, une personne doit avoir vécu au moins l’une des cinq situations suivantes au cours de la période visée.

    • Avoir reçu des courriels ou des messages instantanés menaçants ou agressifs dont elle était la seule destinataire.
    • Avoir été la cible de commentaires menaçants ou agressifs envoyés à des groupes par messagerie instantanée ou au moyen de messages affichés sur des sites Internet.
    • Avoir été la cible d’un envoi ou d’une publication de photos embarrassantes ou menaçantes.
    • Avoir vu son identité utilisée aux fins de l’envoi ou de la publication de renseignements gênants ou menaçants.
    • Avoir été la cible de tout autre type de cyberharcèlement ou de cyberintimidation.

    Il est important de noter que les données de 2019 ne sont pas comparables à celles des années antérieures en raison des modifications apportées à l’Enquête sociale générale sur le plan méthodologique.

    Étude québécoise sur les rapports sociaux dans un contexte scolaire, de travail et dans la communauté

    L’Institut de la Statistique du Québec brosse un portrait statistique de l’intimidation et de la cyberintimidation au Québec dans une étude réalisée en 2022.

    L’Étude québécoise sur les rapports sociaux dans un contexte scolaire, de travail et dans la communauté 2022 (EQRS) révèle qu’environ 21 % des Québécois et Québécoises de 18 à 24 ans ont vécu de l’intimidation ou de la cyberintimidation en 2022, une proportion moins élevée que celle de personnes de 12 à 17 ans (31 %), mais plus élevée que celles de personnes des groupes plus âgés (14 % chez les 25-44 ans, 9 % chez les 45-64 ans et 3 % chez les 65 ans et plus).

    L’EQRS rend compte de l’intimidation et de la cyberintimidation en contexte scolaire, en contexte de travail et en dehors de l’école et du travail. On y trouve de l’information sur l’ampleur de l’intimidation et de la cyberintimidation, les caractéristiques des personnes qui les subissent, les moyens utilisés pour y mettre fin et les formes de soutien reçues. Pour plus d’information, consulter le rapport de cette étude : L’intimidation et la cyberintimidation au Québec.

    Dernière mise à jour : 9 avril 2024
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