En comparant le nombre total de décès observés à celui attendu normalement, on peut estimer l’effet d’une période de crise sur la mortalité. L’analyse de la surmortalité s’est imposée durant la pandémie de COVID-19 comme une approche permettant de meilleures comparaisons entre régions ou pays. Ces résultats doivent être interprétés comme le bilan net de l’ensemble des conséquences de la pandémie sur les décès, ce qui inclut les effets directs et indirects.
Mise à jour : 2 mars 2023
Prochaine mise à jour : 6 avril 2023
Après une vague de surmortalité qui a plafonné à 24 % au début du mois de décembre 2022, le niveau de surmortalité est redescendu à – 3 % la semaine du 22 au 28 janvier 2023 (soit la dernière pour laquelle les données sont disponibles). La surmortalité accrue de décembre 2022 est observée ailleurs dans le monde, notamment en Europe. Au Québec, elle coïncide avec la vague d’influenza (grippe) recensée par l’INSPQ, mais d’autres virus respiratoires ou d’autres facteurs peuvent également être en cause.