Consommation de boissons sucrées et de boissons énergisantes

    Consommation habituelle de boissons sucrées

    Au Québec, en 2020-2021, la moitié des jeunes de 15 à 29 ans consomment des boissons sucrées tous les jours, tout comme les 30 ans et plus (52 %). Toutefois, les jeunes sont plus susceptibles d’en consommer d’une à six fois par semaine (33 % c. 21 %).

    Consommation quotidienne chez les jeunes

    • Jus de fruits purs à 100 % : 23 %;
    • Cafés ou thés sucrés du commerce : 20 %;
    • Toute autre boisson sucrée : 14 %.

    Les proportions pour les jus de fruits et les cafés ou thés sont moindres chez les personnes de 30 ans et plus.

    Consommation selon le groupe d’âge et selon le genre

    La consommation de boissons sucrées (tous types confondus) sur une base quotidienne ne varie pas significativement selon le sous-groupe d’âge chez les 15-29 ans. Toutefois, les 25-29 ans sont proportionnellement plus nombreux à ne jamais consommer de ces boissons que les groupes plus jeunes (4,7 % c. 2,5 %* ou moins). Pour l’ensemble des 15-29 ans, les hommes sont plus nombreux que les femmes à consommer des boissons sucrées chaque jour (54 % c. 47 %).

    Parmi les 15-29 ans, les 15-19 ans sont plus nombreux à consommer quotidiennement des jus de fruits purs à 100 % que les autres groupes de jeunes, mais moins nombreux à consommer des cafés ou thés sucrés quotidiennement, toutes proportions gardées (données non illustrées; voir le fichier téléchargeable).

    Consommation habituelle de boissons énergisantes (sucrées ou non)

    En 2020-2021, 1,7 % des 15-29 ans consomment des boissons énergisantes chaque jour, une proportion similaire à celle de 2014-2015. La proportion de ceux qui en consomment chaque semaine est passée de 8 % à 10 %, une hausse attribuable aux femmes (de 4,3 % à 8 %). La proportion de ceux qui n’en consomment jamais est passée de 62 % à 67 %, cette hausse étant en revanche attribuable aux hommes (de 53 % à 63 %).

    Graphique

    Notes méthodologiques

    Concepts et définitions

    Les données proviennent des éditions 2014‑2015 et 2020‑2021 de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) qui visent les personnes de 15 ans et plus vivant dans un logement non institutionnel au Québec.

    L’indicateur fait référence à la consommation habituelle de trois types de boissons sucrées, à savoir :

    • Les jus de fruits purs à 100 %, qui regroupent les boissons telles que le jus de pomme en boîte, le jus d’orange réfrigéré ou le jus concentré congelé.
    • Les cafés ou thés sucrés du commerce, qui comprennent les cafés et les thés sucrés vendus dans les restaurants, les cafés et les épiceries, et qui peuvent être servis glacés, froids ou chauds. Il s’agit notamment de café moka, de cappuccino glacé, de café à la vanille française, de Nestea, de latte au chai glacé, de kombucha.
    • Les autres boissons sucrées, qui comprennent les boissons gazeuses, les boissons à saveur de fruits, les boissons pour sportifs, les boissons énergisantes, les eaux aromatisées et les boissons à base de lait ou les boissons végétales sucrées (punch aux fruits, lait au chocolat, Coke, 7up, Gatorade, Redbull, etc.). Toutes les boissons diètes sont exclues.

    Les résultats concernant les boissons énergisantes prennent en compte des boissons comme du Red Bull, Monster, Red Rave, Guru, Rock Star, etc. (régulières ou sans sucre). Ces boissons peuvent être sucrées ou sans sucre.

    Note sur la comparaison des résultats des éditions 2014-2015 et 2020-2021 de l’EQSP

    Les questions visant à mesurer la consommation de diverses boissons ont évolué depuis la dernière édition de l’EQSP. En effet, dans les questions de l’EQSP 2014-2015, on ne faisait aucune distinction entre la consommation de boissons sucrées et celle de boissons diètes, alors qu’en 2020-2021, on fait clairement la distinction entre les deux types de boissons. Cela permet d’estimer plus précisément la consommation de boissons sucrées d’une part et celle de boissons diètes d’autre part. Cela fait qu’il est impossible de comparer les estimations de consommation de boissons sucrées de 2020-2021 (exception faite des boissons sans sucre) avec celles de 2014-2015, sauf pour ce qui est des boissons énergisantes, qui comprennent les deux types combinés (sucrées et diètes) dans les deux éditions. En 2020-2021, le calcul de la fréquence de consommation est plus précis pour chaque type de boisson et la consommation cumulée peut être établie.

    Pour plus d’information, consulter le Rapport méthodologique de l’EQSP (PDF, 566 Ko).

    Dernière mise à jour : 30 mai 2023
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