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    Mariages et divorces

    Faits saillants tirés du Bilan démographique du Québec. Édition 2022

    Diffusion : 15 décembre 2022

    En 2021, 14 700 mariages ont été célébrés au Québec. On compte 3 400 mariages de plus (+ 30 %) qu’en 2020 (11 300), année marquée par une chute sans précédent (– 49 %) des mariages associée à la pandémie de COVID-19. Malgré la remontée de 2021, les mariages sont demeurés à un niveau inférieur à ce que l’on observait avant la pandémie (entre 22 000 et 23 500 annuellement depuis une quinzaine d’années).

    Mariages entre conjoints de sexe opposé ou de même sexe

    On compte 14 200 mariages de conjoints de sexe opposé et 500 mariages de conjoints de même sexe en 2021. Ces derniers représentent 3 % de l’ensemble des mariages. Le nombre de mariages entre deux hommes est comparable à celui entre deux femmes.

    Proportion de personnes qui se marient au sein de la population

    La propension à se marier est très faible au Québec. Seulement 18 % des hommes et 20 % des femmes se marieraient au moins une fois avant leur 50e anniversaire si les taux de nuptialité demeuraient constants au niveau de 2021. Ces proportions ne se sont que partiellement redressées après être descendues à un creux historique en 2020 (13 % et 15 % respectivement). En comparaison, ces taux étaient de 26 % pour les hommes et de 30 % pour les femmes en 2019.

    Types de célébrants

    En 2021, 37 % des mariages de conjoints de sexe opposé ont été célébrés par un ministre du culte, 25 % par un notaire, 20 % par un greffier et 18 % par un célébrant désigné. La part des célébrants désignés, qui peuvent être un ami ou un membre de la famille, contraste avec celle de 30 % enregistrée en 2019, ce type de mariage étant celui qui a le plus perdu en popularité en contexte pandémique. La part des ministres du culte parmi les célébrants est quant à elle revenue à son niveau prépandémique après avoir diminué en 2020.

    Lieu de naissance des conjoints

    Près de la moitié (45 %) des mariages de conjoints de sexe opposé célébrés en 2021 ont uni des couples dont au moins l’un des deux conjoints est né à l’extérieur du Canada. La part de ceux-ci est plus élevée qu’avant la pandémie : elle s’établissait à 34 % en 2019. Cette hausse marquée s’explique par le fait que la baisse des mariages en contexte pandémique a touché davantage les couples formés de deux conjoints nés au Canada.

    Les divorces en baisse

    Le nombre de divorces prononcés au Québec est estimé à 8 600 en 2020 selon des données encore provisoires (les plus récentes données disponibles). Il s’agit du nombre de divorces le plus faible enregistré depuis 1973. Les divorces tendent à diminuer depuis le sommet de 1987, mais la baisse de 2020 (– 11,6 %) est la plus forte jamais enregistrée, une situation qui peut être mise en lien avec le contexte pandémique, qui a eu une incidence sur l’accès aux services juridiques.

    En 2020, l’indice de divortialité indique que 36 % des mariages se termineraient par un divorce. Cet indice tend à diminuer depuis quelques années; il s’est généralement maintenu autour de 50 % au cours des décennies 1990 et 2000.

     

    Lire l'édition 2022 du Bilan démographique du Québec (PDF, 2,7 Mo)

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